Chicoutimi, le lundi 26 février 2001 – Une entente de cinq ans concernant l’engagement de deux nouvelles ressources humaines en recherche forestière a été conclue ce matin par l’Université du Québec à Chicoutimi, le Consortium de recherche sur la forêt boréale commerciale, le ministère des Ressources naturelles, le ministère des Régions et le Conseil régional de concertation et de développement (CRCD).
Dans un premier temps, le ministère des Ressources naturelles, le ministère des Régions et le CRCD s’engagent à injecter un montant de 450 000 $ pour les trois premières années de l’entente (2001-2003) afin de permettre à deux professeur(e)s-chercheur(e)s spécialisé(e)s en recherche forestière de se joindre à l’équipe du Consortium. Au terme de ces trois années, l’UQAC s’engage à intégrer ces deux nouvelles ressources au sein de son corps professoral.
Pour l’UQAC et le Consortium, cette entente marque une étape supplémentaire de l’évolution du partenariat et de la synergie entre l’Université et son milieu, une caractéristique propre à notre région dans plusieurs champs de compétence. En particulier dans le domaine de la recherche forestière, l’UQAC et la région sont d’étroits partenaires depuis une vingtaine d’années comme en témoignent les investissements et les retombées du Sommet économique de 1984, de la Conférence Biennale de 1987, de la Conférence socio-économique de 1991 et du Fonds d’intervention régional du CRCD de 1997. L’UQAC est d’ailleurs fière de rappeler que c’est grâce à la participation toujours très active des membres du Consortium que cette entente a pu se concrétiser.
Le président du Consortium, M. Marc-André Bédard, a déclaré que l’entente de ce matin » représente l’aboutissement de beaucoup de travail des représentants de la région, de l’Université, du Consortium et du Gouvernement du Québec (…), de tels résultats n’auraient pas été possibles si la région, dans le domaine de la foresterie, n’était pas un leader et un modèle au chapitre du partenariat « . De plus, monsieur Bédard a tenu à ajouter que la signature de ce matin répondait à l’un des besoins identifiés par le Consortium lors de la planification 1996-2001 déposée auprès de nombreux partenaires et intervenants.
Le recteur de l’Université du Québec à Chicoutimi, M. Bernard Angers, a pour sa part signalé que cette entente confirme une fois de plus la qualité et la pertinence du travail effectué par les membres du Consortium depuis sa création : » l’exemple de la recherche forestière chez nous montre bien comment les universités en région sont un outil de choix pour assurer l’accessibilité des activités de recherche et de formation universitaire, élément que le ministère de la Recherche, de la Science et de le Technologie décrit dans sa récente politique scientifique comme une assise au développement social et économique du Québec « .
Monsieur Angers estime également que l’appui de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean demeure un facteur essentiel à la poursuite des activités et du développement de la recherche forestière qui, a-t-il précisé, génèrent déjà des informations extrêmement pertinentes pour la pérennité de l’épinette noire, principale essence dans les régions forestières de l’Abitibi, du Saguenay-Lac-Saint-Jean-Chibougamau-Chapais, de la Côte-Nord et du nord du Québec.
Jusqu’à maintenant et ensemble, les partenaires du Consortium ont contribué au développement des nouvelles connaissances sur notre forêt boréale, celle dominée par l’épinette noire, pour assurer la pérennité de ses ressources. Aujourd’hui, l’UQAC se réjouit de la signature de cette entente qui va permettre d’assurer la relève de l’expertise en recherche sur cette ressource d’importance pour notre région et pour le Québec tout entier.
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Source :
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