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L’Université s’entend avec ses professeurs

Le recteur et le président du Syndicat des professeurs de l'Université du Québec à Chicoutimi, Michel Belley et André Leblond ont ratifié une nouvelle entente d'une durée de six ans, contenant des dispositions de rétention des enseignants.
Cest avec la volonté de retenir et de renouveller le corps professoral que le Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec à Chicoutimi (SPPUQAC) et l’Université du Québec à Chicoutimi ont conclu et signé une entente au sujet du renouvellement de la convention collective de travail du SPPUQAC.

Les lettres d’entente de la convention se terminant le 31 mai 2004 ont été intégrées au texte de la nouvelle convention collective et plusieurs clauses et annexes ont été modifiées. La durée de la nouvelle convention collective est d’un peu plus de cinq (5) ans, soit jusqu’au 31 mai 2009.

Le président, M. André Leblond, représentant les quelque 220 membres du SPPUQAC, se dit satisfait des résultats de la négociation continue qui s’applique à l’UQAC depuis le début des années quatre-vingt-dix et qui a conduit à la signature de plusieurs lettres d’entente en cours de convention; cela facilite grandement le renouvellement de la convention lorsque celle-ci arrive à son terme, affirme-t-il.

Le syndicat et la direction ont partagé, dans la négociation, la même préoccupation pour le renouvellement et la rétention des professeurs. Les deux parties ont convenu de dispositions ouvrant sur le recrutement et encourageant les enseignants à rester en poste jusqu’à 65 ans et plus.

Le syndicat a accepté de réviser l’étalement de l’échelle salariale, afin de permettre l’embauche de docteurs en formation et de leur donner le statut de professeur assistant. Ainsi, dit André Lalonde, l’Université peut offrir des postes à ses étudiants au doctorat et les retenir et même rapatrier de ses anciens étudiants qui sont dans d’autres universités.

Tant du côté syndical que patronal, cette nouvelle entente montre bien le désir de chacun d’instaurer une stabilité institutionnelle dans les relations de travail. Les parties poursuivront les démarches visant à maintenir le climat de confiance qui existe présentement. La communauté universitaire et en particulier la population étudiante bénéficieront très certainement de ce climat harmonieux.