Montréal, le 2 octobre 2003 – Au trimestre d’automne 2003, 161 707 étudiantes et étudiants se sont inscrits au temps plein dans les universités québécoises, et 86 096 au temps partiel, pour un total de 247 803 inscriptions. Cela représente une augmentation de 4,2 % du nombre total des inscriptions.

Pour une sixième année d’affilée, la clientèle étudiante inscrite au temps plein est en hausse (6,2 %), et ce, à chacun des niveaux d’études (6,3 % au 1er cycle, 3,6 % au 2e cycle et 11,2 % au 3e cycle). Les inscriptions des nouvelles personnes au temps plein au 1er cycle augmentent quant à elles de 3,8 %. En ce qui a trait au temps partiel, on observe une légère hausse de 0,6 % des inscriptions, attribuable essentiellement aux étudiants des cycles supérieurs.

C’est ce que révèlent les données préliminaires sur les inscriptions en provenance des établissements, à l’exclusion de celles de la Télé-Université qui ne participe pas à la cueillette en raison du caractère continu de son processus d’inscription.

Les causes exactes de ces nouvelles augmentations sont multiples et peuvent varier d’un établissement à l’autre. Parmi les éléments d’explication, on doit noter que les mesures de persévérance et de réussite aux études mises sur pied par les établissements au cours des dernières années commencent à porter fruit. L’implantation de nouveaux programmes ainsi que le recrutement plus intensif auprès des étudiants étrangers sont également des facteurs à considérer.

Autre constat significatif déjà observé au cours des dernières années, celui de la présence des femmes à l’université. Elles comptent cette année pour 57,5 % des effectifs totaux, dont 55,8 % au temps plein, et 60,7 % au temps partiel. Elles représentent 59,1 % des inscriptions au premier cycle, 52,6 % au deuxième cycle et 47,1 % au troisième cycle. Enfin, les femmes représentent 57,6 % des nouvelles personnes inscrites au temps plein au premier cycle.

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Yvon Bousquet ou Réjean Drolet
Chargés de recherche
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