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La formation initiale en enseignement en collaboration avec les écoles en milieu à risque

Ces organisations étaient représentées par madame Hélène Laperrière de la Commission scolaire du Lac-St-Jean , madame Suzanne Girard, responsable régionale de la Stratégie d'intervention Agir Autrement (SIAA) du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), madame Suzanne Veillette du Conseil régional de prévention de l'abandon scolaire (CRÉPAS), madame Nicole Bouchard, doyenne des études de cycles supérieurs et de la recherche à l'UQAC et par madame Nicole Tremblay, directrice du Module d'éducation au préscolaire et d'enseignement au primaire, de l'UQAC.
Ensemble des invités et des stagiaires
Le 10 mars dernier a eu lieu le lancement du projet de recherche « La formation initiale en enseignement en collaboration avec les écoles en milieu à risque », au Pavillon des humanités de l’UQAC. Pour l’occasion, douze stagiaires du baccalauréat d’éducation au préscolaire et d’enseignement au primaire (BEPEP) étaient réunis avec l’équipe de chercheurs afin de faire connaître l’état d’avancement de ce projet novateur et remercier les organismes régionaux qui les ont soutenus.

La région du Saguenay–Lac-St-Jean compte une cinquantaine d’écoles en milieu défavorisé. Les statistiques indiquent que le taux de décrochage scolaire y est très élevé. Les enseignants chevronnés délaissent généralement ces écoles qui se retrouvent avec de jeunes instituteurs peu expérimentés. La difficulté de la tâche entraîne une forte mobilité du personnel et cela va même jusqu’à l’abandon du métier. Il est bien connu que les nouveaux pédagogues quittent leur emploi dans une proportion de 25 % au cours de leurs trois premières années dans leur profession.

Cette situation problématique a mené une équipe de cinq professeurs-chercheurs dont madame Nicole Tremblay, directrice du module d’éducation au préscolaire et d’enseignement au primaire, à travailler en collaboration avec la Commission scolaire du Lac-St-Jean. Les autres professeurs impliqués, sont madame Catherine Dumoulin, messieurs Renaud Gagnon, Patrick Giroux et Mathieu Gagnon. Le but poursuivi par ce partenariat université-milieu scolaire est d’améliorer la formation des futurs éducateurs par un stage dans un milieu démuni. Toutefois, nous pensons que la collaboration entre l’enseignant qui accueille des élèves issus desdits milieux et une stagiaire du BEPEP devrait faire naître une dynamique de projet école-milieu, un des facteurs les plus susceptibles de favoriser la persévérance scolaire des élèves en milieu à risque.