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Un succès institutionnel pour le programme court de premier cycle en intervention jeunesse autochtone

Monsieur Ghislain Picard, Madame Jenny Hervieux, diplômée et Monsieur Michel Belley
Ce succès institutionnel a été souligné, en présence de plusieurs personnalités, à Wendake, le mardi 26 mai 2009. Cet événement était sous la coprésidence d’honneur de monsieur Ghislain Picard, chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador et de monsieur Michel Belley, recteur de l’UQAC.

Ce programme court de premier cycle en intervention jeunesse autochtone, unique en Amérique du Nord, a été donné dans les deux langues officielles aux intervenants jeunesse des communautés des Premières Nations du Québec, et a été couronné de succès, avec un taux de réussite de 92 %. Cette première cohorte a terminé sa formation au début de décembre 2008. Des étudiants provenant de six nations (Abénakis, Attikamek, Algonquin, Huron, Ilnu et MicMac) et de treize communautés ont reçu leur enseignement en français, tandis qu’un enseignement en anglais était dispensé à des étudiants provenant de trois nations (Cri, Huron et MicMac) et de six communautés.

Dans ce succès collectif et culturel, le Service de formation continue de l’UQAC tient à féliciter les étudiants.

En février 2007, le Service de formation continue de l’UQAC a reçu une demande de la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador de concevoir et de mettre en place un programme destiné aux intervenants jeunesse des communautés autochtones. Après plusieurs mois de travail et de consultation, le programme a démarré, en mars 2008. On retrouve deux particularités à ce projet : 1. la formation a été donnée sur des semaines intensives afin de respecter le calendrier culturel des Premières Nations et, 2. chaque étudiant a obtenu un accompagnement particulier pour ses apprentissages et ses transferts de contenu de cours vers sa communauté.

Merci aux porteurs du dossier,
Élisabeth Kaine
, professeure au DAL, Mario Bilodeau, professeur au DSH et Emmanuel Colomb, agent de liaison au SFC. Cette performance n’aurait pu se réaliser sans la contribution exceptionnelle de l’Unité d’enseignement en travail social, du Centre d’études amérindiennes, du Consortium de recherches amérindiennes, du Décanat des études de premier cycle, de l’appui financier de Santé Canada, du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, de l’Initiative relative en ressources humaines en santé autochtone et de la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador.

Avec les mêmes partenaires, le Service de formation continue travaille présentement à la mise en place d’un autre programme court qui permettra de répondre à des demandes plus spécifiques des Premières Nations, notamment en termes d’outils adaptés à l’intervention en santé mentale et en prévention des dépendances auprès des jeunes des communautés autochtones du Québec.