Chronique

MAGE-UQAC – Une implication appréciée des employeurs

Rachel Schroeder-Tabah est seulement la troisième femme à occuper la présidence du MAGE-UQAC. (Photo Michel Tremblay)
CHICOUTIMI – L’UQAC, c’est d’abord et avant tout 6 500 étudiants. Et ces nombreuses personnes, jeunes et moins jeunes, font partie du MAGE-UQAC, le Mouvement des Associations Générales Étudiants.

Le recteur de l’institution, Michel Belley, fait l’éloge du MAGE. « Leur mission est de défendre les intérêts des étudiants, mais le MAGE est également un lieu où les étudiants prennent beaucoup d’expérience. Les employeurs sont très sensibles à ce genre d’implication. Il s’agit de l’une des dimensions de la réussite scolaire. Jamais les étudiants ne regretteront d’avoir fait partie du MAGE. »

Trente associations modulaires relèvent du MAGE-UQAC. Environ 250 personnes sont impliquées dans les différents comités. Quelque 120 employés travaillent à la cafétéria, au bar, à la cantine ou à la reprographie. Le 18 septembre prochain, une session de formation leur sera donnée. Divers sujets seront alors traités.

« Je trouvais important de m’impliquer, de faire une différence, clame la toute nouvelle présidente du MAGE, Rachel Schroeder-Tabah. J’apprécie la diversité des dossiers qui me sont confiés, c’est enrichissant à tous les points de vue. Il n’y a pas un jour où c’est routinier. Le fait que nous soyons une collectivité nous permet de faire une différence. Une seule personne ne pourrait pas avoir le même poids, mais en groupe nous pouvons réaliser de grandes choses. »

Le mouvement étudiant incorporé existe depuis 1975. Madame Schroeder-Tabah, qui étudie en enseignement de l’anglais et de l’espagnol, est seulement la troisième femme à être à sa tête. Lyne Girard et Martine Potvin avaient fait de même auparavant.

Multiculturel

Cette année, l’UQAC accueille environ 500 étudiants étrangers.
« Le MAGE est responsable de la vie étudiante, et il aide, entre autres choses, à l’intégration des étudiants provenant de l’étranger. Nous sommes fiers de cela. De plus, pour les étudiants qui viennent de la région, le passage d’étudiants internationaux est une opportunité de voyager sans se déplacer », explique le recteur.

Il y a cinq ans, l’UQAC comptait sur la présence d’uniquement une centaine d’étudiants étrangers. Monsieur Belley espère, dans un avenir rapproché, faire passer ce nombre à 1 000.

La France possède la plus grosse délégation, viennent ensuite la Chine et les pays du Maghreb. Plus de 50 nationalités sont représentées.

Samedi, 12 septembre 2009
Un texte de Katerine Belley-Murray