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Une subvention de 220 000 $ octroyée pour favoriser la réduction des troubles musculo-squelettiques en entreprise

Saguenay, le 8 mai 2015 – Une équipe multidisciplinaire de sept chercheurs dirigée par Martin Otis, professeur au Département des sciences appliquées et responsable du Laboratoire d’automatisme, d’interaction 3D et multimodale intelligente (LAIMI) de l’Université du Québec à Chicoutimi, a obtenu une subvention de 220 000 $ sur trois ans provenant du Gouvernement du Québec par le biais du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT). Cette subvention permettra de développer un système favorisant la réduction de l’apparition des troubles musculo-squelettiques chez les manutentionnaires ou lors d’une opération d’assemblage sur une chaîne de production.

À l’UQAC, les travaux sont menés par Suzy Ngomo, professeure au Département des sciences de la santé et Hassan Ezzaidi, professeur au Département des sciences appliquées. D’autres établissements d’enseignement dont l’Université McGill (professeur Jeremy Cooperstock), l’Université Laval (professeur Philippe Cardou), l’ÉTS (professeur Christian Desrosiers) et le Centre de la production automatisée (CPA) du Cégep de Jonquière (Laval Desbiens) sont impliqués dans les travaux.

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) résultant de mouvements répétitifs, de postures contraignantes ou d’efforts excessifs constituent un problème de santé publique préoccupant : environ 15 % de l’ensemble des travailleurs actifs ont un TMS de longue durée. Afin de palier à ce constat, un système robotique interactif sera conçu et développé afin de favoriser une réduction des efforts physiques, tout en favorisant un partage des tâches dans l’ordonnancement des activités de production et de fabrication. Ce système aura aussi la possibilité de réintégrer des travailleurs ayant subi un accident ou présentant des limitations physiques importantes.

Les chercheurs de l’UQAC développeront des modèles d’interactivité avec les mécanismes robotiques. Pour y arriver, une première étape consiste à la conception de vêtements de sécurité en mesure d’acquérir les signaux pouvant être liés à la fatigue et au stress. Ces vêtements permettront également de différentier la performance des gestes par l’analyse des signaux provenant de capteurs intelligents. L’équipe de recherche a décidé d’éviter l’utilisation de caméra vidéo comme solution durable, ce moyen étant beaucoup trop invasif pour le travailleur. Pour cette raison, l’instrumentation des vêtements de sécurité est considérée comme une solution plus prometteuse.

Ce système robotique interactif est pressenti comme une solution à long terme pour donner au robot interactif une perception plus concrète et réaliste de l’humain, autant pour recevoir des commandes dans la réalisation des tâches partagées que pour analyser l’état mental et physique de l’humain susceptible de mener à un accident. C’est ainsi que cette approche favorisera une meilleure compréhension de l’évolution des TMS et des accidents en industrie de manière à déployer des solutions de sécurité mieux adaptées et plus ciblées au milieu.

L’équipe est actuellement à la recherche d’entreprises qui souhaitent investir dans ce projet soit en collaboration pour le développement de la technologie, ou encore en partenariat de recherche ou de commercialisation de la solution finale résultant de la recherche.

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Source :
Marie-France Audet, technicienne en information
Bureau des affaires publiques
Université du Québec à Chicoutimi
418 545-5011, poste 2350 ▪ marie-france.audet@uqac.ca

Renseignements :
Martin Otis, professeur-chercheur en interaction humain-robot
Responsable du Laboratoire d’automatisme, d’interaction 3D et multimodale intelligente
Département des sciences appliquées
418 545-5011, poste 2577 ▪ martin_otis@uqac.ca

www.uqac.ca/portfolio/martinotis

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