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Des chercheurs de l’UQAC participent à une expérience à l’échelle de l’hémisphère nord

Des chercheurs de l’UQAC ont participé à une expérience à l’échelle de l’hémisphère nord coordonnée par des biologistes du Virginia Institute of Marine Science (VIMS) et de l’institut Smithsonian. Mathieu Cusson, professeur au Département des sciences fondamentales de l’UQAC est coauteur de cette étude à laquelle a également collaboré Stéphanie Cimon, étudiante au doctorat en biologie de l’UQAC. Selon les nouveaux résultats obtenus, la perte de biodiversité chez les petits animaux a un effet surprenant sur la santé des écosystèmes d’herbiers de zostères.

Cette expérience scientifique sans précédent conduite simultanément sur 15 sites (dont un dans l’estuaire du Saint-Laurent), montre que de petits herbivores aident au maintien des herbiers de zostère marine en consommant des algues pouvant supplanter ces herbiers. La biodiversité aide donc les zostérais à être un écosystème plus efficace. Un des résultats inattendus est que cette biodiversité aurait un rôle encore plus important que la température ou qu’une fertilisation expérimentale.

La nouvelle étude qui vient d’être publiée dans Ecology Letters (facteur d’impact de 17.7) confirme non seulement le rôle de la biodiversité, mais aussi l’importance de conduire des expériences à l’échelle globale et d’établir un modèle de collaboration unique tel que le réseau Zostera Experimental Network (ZEN, www.zenscience.org), qui inclut chercheurs et étudiants de 7 pays.

Le réseau ZEN s’agrandit maintenant à 25 institutions sur 50 sites, provenant des côtes arctiques Russes en passant par le Mexique, la Corée du Sud et le Québec. « Je considère que les projets du réseau ZEN offrent un des meilleurs exemples de coordination et de collaboration scientifique. Notre étude a révélé que nos résultats, la biodiversité engendre la biodiversité, provenant de la combinaison de nos efforts sont bien plus informatifs que si nous avions considéré nos données séparément. Notre synergie prouve que notre travail collaboratif peut générer des résultats robustes applicables à l’échelle de notre planète », mentionne Mathieu Cusson.

L’étude a été supportée financièrement par la National Science Foundation des États-Unis et par un financement des 15 partenaires dont le Conseil de recherches en sciences naturelles et l’UQAC ont aidé au financement pour le Québec.

Consultez le site Web pour plus de renseignements : http://zenscience.org/documents/

Source :
Bureau des affaires publiques
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