Le colloque « Développement et mise en valeur des connaissances sur les eaux souterraines » qui se tenait aujourd’hui dans le cadre au 86e Congrès de l’ACFAS, a été l’occasion de dévoiler l’entente de collaboration intervenue entre l’UQAC et les partenaires de la région Saguenay–Lac-Saint-Jean (SLSJ) pour un nouveau projet de suivi et de transfert de connaissances sur les eaux souterraines. Ce projet de 228 600 $ sur trois ans implique les quatre municipalités régionales de comté, la Ville de Saguenay, Pekuakamiulnuatsh Takuhikan et l’UQAC.
La connaissance sur les eaux souterraines est devenue dans les dernières années un enjeu important sur plusieurs aspects sociaux, économiques et environnementaux. Cette connaissance est requise notamment pour évaluer la qualité et la quantité de la ressource, pour assurer la protection de la santé publique et pour permettre la gestion de la ressource dans un esprit de développement durable.
Ce projet a comme objectifs de maintenir à jour la base de données régionale sur les eaux souterraines, d’assurer le suivi et le transfert des résultats vers les utilisateurs régionaux; de répondre aux besoins régionaux et de maintenir la concertation régionale sur l’eau souterraine pour le territoire du SLSJ. Ce projet permet en plus de consolider un pôle régional d’expertise sur les eaux souterraines et de développer un mécanisme pour une gouvernance de l’eau souterraine à plus long terme.
À propos du Centre d’études sur les ressources minérales
Le Centre d’études sur les ressources minérales (CERM) a pour mission de développer et de coordonner les activités de recherche dans le domaine des ressources minérales à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). En 2009, le CERM a été mandaté par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) pour réaliser dans le cadre du Programme d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES) un portrait de la ressource en eaux souterraines sur le territoire municipalisé du Saguenay–Lac-Saint-Jean (PACES-SLSJ). Ce projet, d’une durée de quatre ans, s’est terminé en 2013 et a permis de centraliser dans une base de données à référence spatiale une importante quantité de données offrant de l’information détaillée sur les caractéristiques du sous-sol (type de dépôts, séquence d’empilement stratigraphique, profondeur de la nappe d’eau souterraine, etc.).