Le mélèze laricin (Tamarack) est une essence qui a été longtemps boudée dans le domaine de la construction. Pourtant, le potentiel de développement de ce résineux de la famille des pinacées est immense, notamment dans le domaine du bois de finition.
Ses propensions à l’usinage, la texture de son grain et sa couleur font la distinction du mélèze. Ce bois de très haute qualité et de belle apparence se démarque aussi par ses nervures, semblables à celles du chêne, ainsi que sa dureté. En effet, malgré le fait que le mélèze soit un bois mou, comme tous les résineux, cette essence est plus dure que le peuplier jaune, qui figure au nombre des bois francs. Le mélèze est d’ailleurs considéré comme le bois franc des bois mous.
Sa résistance naturelle à la dégradation et à la pourriture, qui est quasi aussi élevée que celle du cèdre, rend cette essence nordique particulièrement intéressante, tant pour des usages intérieurs qu’extérieurs.
C’est pour toutes ces raisons que le mélèze est reconnu comme un excellent bois de finition.
Autrefois le mélèze était un bois utilisé pour différents types de réalisations. Par exemple, les cultivateurs utilisaient cette essence pour construire leurs ponceaux et s’en servaient comme bois de grange. Cependant, ces applications variées se sont estompées au fil du temps. Depuis quelques années, des entreprises québécoises s’appliquent à refaire vivre cette essence au cachet rustique incomparable.
Revêtement extérieur (bardeaux), mobilier extérieur et intérieur, bois d’extérieur (decking), moulures et lambris décoratifs, planchers, charpentes, structures, poutres lamellées-collées… les applications du mélèze en construction sont multiples. On utilise aussi cette essence en ingénierie, pour les éléments structuraux de pont. Bref, le mélèze mérite qu’on lui redonne ses lettres de noblesse.
Une essence nordique à découvrir ou à redécouvrir!
Pour accéder à la fiche technique du mélèze consultez le lien suivant : www.quebecwoodexport.com/images/stories/pdf/softwood/Meleze_FR_B.pdf
