La littérature précaire. De Pierre Bost à Pierre Herbart

Littérature précaire

Éditions Universitaires de Dijon, 2016, 145 p.

Depuis les années 1980, la redécouverte de romanciers oubliés de la première moitié du XXe  siècle a permis d’apprécier différemment l’activité littéraire de cette période faste. Complexe, partielle et partiale, cette histoire, dominée par Gide et la NRF, Proust, Aragon, Céline, Malraux et quelques autres, relègue dans l’oubli (au mieux dans l’ombre) bon nombre d’auteurs, pourtant doués, qui ont marqué de leur empreinte l’histoire du roman. Pour les faire revivre, cet ouvrage rassemble des études consacrées à Pierre Bost, François Fosca, Francis de Miomandre, Emmanuel Bove, André Thérive, Paul Nizan, Jean Prévost, Gabriel Chevallier, René Laporte et Pierre Herbart. Spécialiste du roman de l’entre-deux-guerres, François Ouellet situe ces auteurs dans leur époque en s’intéressant à la dimension intertextuelle de leurs œuvres, à l’inquiétude, à la difficulté d’agir et à l’apprentissage de la maturité qui caractérisent leurs personnages.