Biographie

Son plus récent ouvrage en littérature québécoise, Grandeurs et misère de l’écrivain national (Nota bene, 2013), porte sur les relations entre les œuvres de Victor-Lévy Beaulieu et de Jacques Ferron, d’une part, et propose une analyse de l’œuvre de ces écrivains à la lumière de la métaphore paternelle et de la posture nationale de ces écrivains (les représentations d’eux-mêmes qu’ils offrent dans le contexte d’un Québec historiquement et politiquement problématique). Cet essai prolonge la réflexion inaugurée dans Passer au rang de Père. Identité sociohistorique et littéraire au Québec (Nota bene, 2002 ; réédition en collection de poche en 2013). Entre autres ouvrages, il a aussi publié, en collaboration avec François Paré, un essai sur l’œuvre de Louis Hamelin (Louis Hamelin et ses doubles, Nota bene, 2008, Prix Gabrielle-Roy).

En littérature franco-ontarienne, il est spécialiste de l’œuvre de Daniel Poliquin (La fiction du héros, Nota bene, 2011 ; Lire Poloquin, Prise de parole, 2009) et a publié plusieurs textes sur le roman des femmes. Et il prépare actuellement un livre sur ces romancières. En 2016, il a publié, avec Lucie Hotte, Littérature franco-ontarienne. Nouveaux enjeux esthétiques (Prise de parole, 2016). Cet ouvrage rappelle, vingt ans plus tard, les publications, toutes deux avec Lucie Hotte, de La littérature franco-ontarienne : Enjeux esthétiques (Le Nordir, 1996) et de Postures scripturaires dans la littérature franco-ontarienne (Tangence, no 56, décembre 1997), qui ont pavé la voie à une approche plus formelle du corpus franco-ontarien.

Théoricien des formes narratives et historien du roman moderne, il a placé la question du Père au centre de ses réflexions sur le monde et la littérature.

Il est notamment membre du Groupe Interdisciplinaires d’Études Nizaniennes (GIEN), de l’Association des Amis de Jean Prévost et de Figura (Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire). Il est directeur de collection aux Éditions Nota bene.

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