Avant le vernissage

Séance de photo avant le vernissage Les frontières invisibles en compagnie des étudiants chercheurs es arts et de leur professeur. De gauche à droite: Marie-Hélène Doré, Guillaume Ouellet, Luis Felipe, Ortega, Pierre Tremblay-Thériaut, Jessika Morin, Anick Martel, Sylvie Martin, Alexandre Rufin, Érika Brisson et Marcel Marois.
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FRONTIÈRES INVISIBLES

Là où passe la frontière invisible, on ne sait pas qu’il y a un autre côté. Nous sommes des coureurs dans l’immobile, pourtant il y a un autre côté, il y a un mouvement très pur tout à côté, nous ne pouvons pas mobiliser l’imagination assez pour le soupçonner. Peut-être est-ce un mouvement en nous-mêmes, un tumulte de puissances intérieures. Cependant, nous ne parvenons à arrêter les choses autour de nous qu’au prix d’une passivité envers nous-mêmes, comme vivants. Pourtant, lorsque nous faisons de l’art , c’est ce mouvement qui peint, récite, cadre, sculpte, résonne … pour psychiser l’univers et l’absorber dans nos images.

Parfois nous croyons apercevoir un tracé scintillant, une agonie de la lumière à la frontière – c’est parce que nous avons conduit notre monde à la contradiction, nous avons introduit l’irreprésentable dans nos équations, nous avons pris le parti de commencer par l’impossible. Nous cherchons la frontière partout, elle passe par chaque mot : est-ce votre sens ou le mien ? Elle passe par chaque image : est-ce mes ombres ou vos reflets ?

Par-delà la frontière, l’imagination s’imagine. Et l’énigme se stupéfait : c’est une énigme créée par l’eau, les minéraux et une impatience de l’immensité, sans raison. De cette énigme nait la créature que nous sommes, affligée du besoin de faire sens et de trouver une finalité. Parce qu’elle entrevoit un océan de possibilités, la dissolution continuelle de tout ce qui semblait acquis, elle flanche et trébuche, elle parvient quand même à se hisser dans sa hauteur, se balance au bout de ses jambes, sans trouver appui dans une unité du monde, ou de l’humain. L’esprit écartelé, elle se concentre sur un château de plis qu’elle imagine dans son crâne, dans ses poumons – dont elle resserre les plis sans cesse. C’est un château de feuilles d’or que l’on ne peut pas toucher du doigt, qu’une haleine peut tuer. Elle se balance sur des jambes, passe à côté de vous, mais vous ne pouvez pas soupçonner combien l’écart est grand, – et son vertige intelligent.

J’attends du matin une perle issue de l’aube, qu’elle reste tout le jour comme une percolation de l’être. Je sais alors que vous, moi, nous pouvons suivre notre joie. Par delà la pesanteur des places et des distractions, qui séparent et qui étourdissent, nous pouvons sauter par-dessus la frontière, entrer dans les interstices de la vie. Qu’à mettre plusieurs folies ensemble nous pouvons faire une raison.

Michaël La Chance

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Un événement multi/pluri et interdisciplinaire

Un événement multi/pluri et interdisciplinaire
des étudiants de la maîtrise en art de l’UQAC
Du 2 décembre au 16 décembre 2009
Vernissage
mercredi prochain, le 2 décembre 2009 à 16h30

«Évoquer Les Frontières invisibles, c’est la proposition lancée à treize étudiants de la Maîtrise en art de l’Université du Québec à Chicoutimi par leur professeur et artiste de renom, Marcel Marois.

Dans le cadre de leur recherche-création, Eruoma Awawish, Jessy Bilodeau, Erika Brisson, Marie-Hélène Doré, Guillaume Ouellet, Charles-David Maltais, Anick Martel, Sylvie Martin, Jessica Morin, Luis Felipe Ortega Gil, Alexandre Rufin, Karine Tremblay et Pierre Tremblay- Thériault vous invitent à découvrir treize projets hétéroclites issus de leur démarche personnelle.

Frontières intangibles. Matières invisibles. Invisible intangible. Frontière matière.

Évoquer les frontières invisibles, c’est aussi les provoquer.
Les franchir. Chercher.
Et surtout s’exposer.

Cet événement collectif, organisé en collaboration avec la Galerie L’Oeuvre de l’Autre, vous propose, du 2 décembre au 16 décembre 2009, d’explorer l’univers créatif de ces artistes émergents. Dix propositions en galerie, trois en théâtre, une spatialisation sonore, un film.»

Programmation lors du vernissage du 2 décembre 2009_

16h30_Présentation théâtrale d’Érika Brisson
17h00_Vernissage en galerie
18h00_Dispositif sonore
18h15_Lecture publique par Anick Martel
18h30_Présentation théâtrale de Guillaume Ouellet
19h00_Film d’Alexandre Rufin

À vos découvertes !

Texte de Anick Martel

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LA BEAUTÉ DU MAL

Alice Houde-Lavoie
Lauréate 2009 de la bourse Denis Langlois – Centre SAGAMIE
décernée à un étudiant à la maîtrise de l’UQAC (Université du Québec à Chicoutimi).

Son exposition LA BEAUTÉ DU MAL sera présentée
au CENTRE NATIONAL D’EXPOSITION de Jonquière
4160, du Vieux-Pont, Mont Jacob, Jonquière, 418-546-2177

du 21 novembre 2009 au 10 janvier 2010,
vernissage le jeudi 26 novembre 2009 à 17h.

Par une approche poétique et romantique, l’exposition LA BEAUTÉ DU MAL, de l’artiste Alice Houde-Lavoie représente des mises en scène photographiques narratives qui ont pour intention d’évoquer différents aspects de la condition humaine. L’opposition entre les sujets représentés et l’esthétisme photographique évoque des atmosphères déstabilisantes qui suscitent un plaisir contemplatif face à des propos souvent sombres et dramatiques. Inspirées d’histoires réelles de sa vie et de celle de son entourage, ou encore simplement imaginées, les photos/fictions de l’artiste s’inspirent également de tendances artistiques, de courants sociologiques et témoignent des systèmes de représentation d’une culture, devenant ainsi le reflet d’une société. LA BEAUTÉ DU MAL, exploite la notion du beau pour ainsi séduire le regardeur afin qu’il s’attarde davantage à l’importance du sujet représenté.
Photographie: Aidez-moi, 2009.

Alice Houde-Lavoie termine présentement une maîtrise en arts à l’UQAC.

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Une invitation

«Bonjour à tous,
Un petit mot pour vous inviter, ce jeudi, au Café Cambio, pour mon vernissage qui sera terminé par un spectacle de moi, ma guitare et mes compositions. Si vous ne pouvez y être, vous avez jusqu’au 1er décembre pour voir l’expo.
venez! et faites circuler!
vernissage: le jeudi 19 novembre 5h à 7h
SPECTACLE: 7h
Café Cambio: 405 Rue Racine Est, Chicoutimi
en espérant vous voir jeudi,»
Sara Létourneau

-Sara Létourneau est détentrice d’un baccalauréat interdisciplinaire en arts de l’UQAC.
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