Biographie

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REPÈRES BIOGRAPHIQUES

1869 Naissance du père, Joseph Spitz, à Strasbourg le 8 avril.

1874 Naissance de la mère, Suzanne Dabancour, à Mâcon le 10 avril.

1895 Mariage de ses parents, à Chartres, le 21 octobre.

1896 Naissance de Jacques Spitz le 1er octobre à Nemours/Ghazaouet, en Algérie. Il aura trois frères : Pierre (Angers, 8 janvier 1898 – Saint Jans Capelle, 3 mai 1918), Jean (Chartres, 18 septembre 1899 – 1973) et René (Quimper, 27 janvier 1903 – 29 janvier 1986).

1914 Engagé le 11 octobre, Spitz ne prendra pas part au combat. Il note dans son journal : « la guerre, à ne considérer strictement que mon égoïsme, ne m’a rien apporté que d’agréable. » (hiver 1931)

1918 Son frère Pierre meurt au combat dans les Flandres.

1919 Entré à Polytechnique le 12 novembre comme lieutenant élève d’active, Spitz en sort en 1921, 174e sur 211 finissants.

1924 Fait la connaissance de Benjamin Crémieux, qui devient son mentor et lui ouvre les portes de l’éditeur Gallimard.

1925 Spitz s’installe sur l’Île Saint-Louis, au 2, rue Budé, puis au 10, Quai d’Orléans. C’est là qu’il finira sa vie.

1926 Parution de La croisière indécise, son premier roman. L’achevé d’imprimer porte la date du 14 avril.

1927 Début connu du journal intime. Spitz fait un séjour en Italie.

1928 En octobre, nouveau séjour en Italie

1930 Publication dans La Revue nouvelle de «Divers petits morceaux de littérature», vingt-quatre poèmes en prose. En mai, Spitz voyage en Angleterre. Il écrit sur le cinéma.

1933 Spitz fait la connaissance de Gaston Derycke (1913-1975). Devenu Claude Elsen, après la guerre, Derycke s’emploiera à promouvoir l’œuvre de son camarade.

1942 Fait la connaissance de l’écrivain et homme de théâtre Bernard Eschassériaux (1924 – 1er janvier 2010), qui deviendra un ami intime et son légataire.

1945 Spitz fait la connaissance de Marguerite Berchmans (1912-2002), qui sera sa maîtresse pendant quelques années, jusque vers 1947 environ. Marguerite Berchmans épouse ensuite Albert Goujon. Spitz se rendra occasionnellement chez les Goujon jusqu’à la fin de sa vie.

1946 Décès du père de Spitz le 13 février.

1948 Début probable de sa collaboration à V Magazine.

1951 Décès de la mère de Spitz, probablement au début de l’année.

1950 Fait la connaissance de Sabine, qui deviendra la Albine du récit autobiographique Albine au poitrail (1956), dernier titre paru du vivant de Spitz.

1963 Décès de Jacques Spitz à Paris, le 16 janvier, à l’hôpital Foch. Il repose au cimetière Montparnasse.