Jacques Spitz, le mythe de l’humain

© Maya Goujon. 2017. Reproduction interdite.

Jacques Spitz (1896-1963), « père égaré » de la science-fiction française, est également l’auteur d’une précieuse œuvre romanesque, d’un imposant journal personnel et d’une production toujours inédite. Voici la vision globale d’une figure trop longtemps tenue dans une injuste méconnaissance aussi bien par le grand public que par l’université. Appuyé sur un solide travail de dépouillement et de recherches, Jacques Spitz, le mythe de l’humain propose des perspectives fécondes sur l’histoire de l’anticipation et de la science-fiction en France et, plus largement, celle du roman moderne ; il explore l’œuvre depuis les premiers poèmes jusqu’aux romans fantastiques. Il offre des aperçus révélateurs sur son journal intime en plus de fournir un portrait de l’homme et de replacer l’écrivain dans le contexte littéraire où s’est construit son rapport trouble au genre qui allait devenir la science-fiction. Deux nouvelles de science-fiction inédites complètent cette singulière page d’histoire littéraire.

Patrick Guay est enseignant et chercheur à l’UQAC (Université du Québec à Chicoutimi). Auteur d’une thèse remarquée sur Jacques Spitz, de plusieurs articles sur des écrivains de l’Entre-deux-guerres, il a co-organisé deux colloques fondateurs sur la science-fiction française et québécoise et co-dirigé l’ouvrage collectif Les Dieux cachés de la science-fiction française et francophone (1950-2010).

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