Les étudiants-chercheurs

Andréanne Gagné, Candidate au doctorat en éducation

andreanneDiplômée du baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire et de la maitrise en éducation de l’Université du Québec à Chicoutimi, Andréanne a été professionnellement impliquée dans le milieu socioéconomique régional du Saguenay Lac-Saint-Jean. Consciente du rôle clé qu’occupent la formation et l’enseignement professionnel dans les parcours académiques et professionnels de nombreuses personnes, elle y consacre ses activités de recherche au doctorat. Activités qu’elle tend à diversifier et dont elle aspire à repousser les limites par des engagements clés dans le milieu scientifique. En plus d’être active au Laboratoire de formation et de recherche en littérature numérique de l’UQAC, elle s’investit auprès de la Revue canadienne des jeunes chercheurs en éducation et du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante.

Le projet de thèse d’Andréanne s’intitule « L’apport de l’expérience d’accompagnement à la construction de l’identité professionnelle des enseignants associés en enseignement professionnel ». La recherche soulève plusieurs tensions perçues par les enseignants associés concernant leur expérience d’accompagnement auprès des stagiaires du secteur de l’enseignement professionnel. Ces tensions organisationnelles, personnelles et identitaires s’insèrent dans un parcours professionnel marqué par la transition depuis leur passage vers la profession enseignante. Cette recherche vise à comprendre la manière dont l’expérience des enseignants associés et les savoirs professionnels qui en sont issus contribuent à construire leur identité de formateur d’enseignants. Pour y parvenir, elle réfère à la théorie des identités (Stets et Burke, 2009), au concept d’expérience (Duvet, 1994) et à celui d’accompagnement (Balleux et Gagnon, 2011). De plus, elle s’appuie sur deux phases d’entretiens biographiques, suivies d’un processus alternant les analyses de contenus et les analyses textuelles, avec en soutien une démarche de modélisation systémique.

Éric Noël, Conseiller pédagogique en TIC (UQAC) et candidat à la maîtrise en éducation

eric-noelIngénieur de formation et diplômé au baccalauréat en enseignement de la physique au secondaire, Éric a enseigné pendant plus de 22 ans les mathématiques et les sciences au Séminaire de Chicoutimi. Intéressé par l’utilisation des technologies dans un cadre innovant, ses classes furent témoins de plusieurs expérimentions allant dans ce sens. Membre du comité TIC du Séminaire, il a aidé à la mise en place de la tablette numérique comme outil pédagogique chez les élèves de cette institution. Depuis décembre 2015, il assure la tâche de conseiller pédagogique en technologies éducatives à l’UQAC.

Dans le contexte d’une école secondaire ayant intégré progressivement la tablette numérique comme outil pédagogique chez les élèves, son objet d’étude concerne les stratégies de collaboration des élèves du secondaire utilisant la tablette numérique pour apprendre. Ce projet permettra sans doute d’identifier les éléments du contexte actuel des pratiques collaboratives du point de vue des élèves et des enseignants de cette école. En tant que chercheur, Éric souhaite également identifier les pratiques collaboratives utilisant la tablette numérique mise en place par les élèves de chacune des années du secondaire, à travers la progression académique.

Laura Côté, Candidate à la maîtrise en éducation

laura-site-web2Nouvellement enseignante en adaptation scolaire et sociale au secondaire, Laura a décidé de poursuivre des études à temps plein à la maitrise en éducation à l’Université du Québec à Chicoutimi afin d’approfondir ses connaissances, de contribuer à l’avancement de la recherche en éducation et de développer ses compétences. Ses principaux champs d’intérêts sont l’orthopédagogie, les technologies de l’information et de la communication, les aides technologiques, les troubles d’apprentissage, la différenciation pédagogique et le processus d’écriture. Elle souhaite intervenir auprès d’élèves ayant un handicap ou des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage pour leur faire vivre des réussites et aider les élèves en difficulté. Laura est convaincue qu’ils peuvent constamment progresser dans leurs apprentissages, surtout si l’on croit en eux. Elle prône un système d’éducation inclusif qui valorise les différences et où la différenciation pédagogique est au premier plan pour assurer le développement de tous les élèves selon leurs différents besoins et, surtout, selon leurs forces.

Le projet de maîtrise de Laura s’intitule « Les retombées et impacts de l’utilisation d’un réviseur orthographique par tous les élèves, «ordinaires» ou handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), d’une classe du secondaire sur leurs compétences grammaticales en français». La pédagogie universelle favorise l’inclusion scolaire, qui sous-tend la dénormalisation et la pleine participation de tous, en réduisant les obstacles aux apprentissages pour permettre l’actualisation du potentiel de chacun (Bergeron, Rousseau et Leclerc, 2011). Ces obstacles peuvent être contournés grâce aux aides technologiques, notamment pour les élèves ayant des difficultés en écriture. Ces aides sont présentement considérées comme des mesures d’adaptation réservées aux EHDAA par l’entremise de leur plan d’intervention. Cependant, elles représentent un potentiel d’apprentissage pour tous. Le projet consiste donc à évaluer les impacts et retombées de l’utilisation d’un réviseur orthographique sur les compétences grammaticales des élèves ordinaires et des EHDAA au secondaire. Les compétences des élèves avant et après l’utilisation de l’aide technologique seront donc comparées pour évaluer l’efficacité de l’outil et le transfert de leurs apprentissages (obj. 1). Par la suite, la qualité de l’usage de l’outil sera évaluée pour déterminer des profils types d’utilisateur (obj. 2). L’existence d’un lien entre les profils d’utilisateur et les effets de l’utilisation (obj. 3) sera finalement vérifiée. Les critères reliés à l’octroi de ces aides technologiques pourraient donc être remis en question dans le but de permettre à tous les élèves de les utiliser afin qu’ils puissent développer leur plein potentiel, qui est le devoir de l’éducation (Conseil supérieur de l’éducation, 2016).

Suzie Gaudreault, Candidate à la maîtrise

photo_suzie2Bachelière en enseignement en adaptation scolaire et sociale et en orthopédagogie, Suzie enseigne à la Commission scolaire des rives du Saguenay, principalement auprès d’élèves en difficulté d’apprentissage et/ou de comportement et d’élèves autistes présentant une déficience intellectuelle moyenne à profonde, au primaire comme au secondaire. Elle s’intéresse à la différenciation pédagogique, à l’intervention spécifique et individualisée ainsi qu’à l’intégration des TIC en éducation. Elle collabore d’ailleurs à différents projets portant sur l’utilisation des TIC en éducation et elle enseigne, à titre d’étudiante-chargée de cours, l’initiation aux technologies éducatives à l’UQAC, cours qu’elle donnera aussi en Haïti dans le cadre d’une formation des maitres délocalisée.

Elle complète une maitrise en éducation à l’Université du Québec à Chicoutimi où elle mène des travaux portant sur le potentiel scolaire des jeux vidéo destinés au divertissement en lien avec la réussite des garçons. Son projet, qui s’intitule «Analyse des cycles d’expertise de trois jeux vidéo commerciaux destinés au divertissement ayant la faveur de jeunes garçons de 10-14 ans pour en déterminer le potentiel éducatif et la contribution possible à la plus grande réussite des garçons.», vise à déterminer si les apprentissages construits en contexte de jeu par le joueur peuvent être mis en lien avec les prescriptions du programme de formation de l’école québécoise et ainsi soutenir la réussite scolaire des garçons.

Maxime Boivin

Diplômé en enseignement des mathématiques au secondaire, Maxime effectue de la suppléance pour la Commission scolaire des rives du Saguenay. À la fin de son baccalauréat, il a pris la décision de poursuivre ses études à la maitrise en éducation à l’UQAC. Ses intérêts se situent au niveau de la didactique des mathématiques, principalement lorsqu’il est question de résolution de problèmes complexes.

Le projet de maitrise de Maxime s’intitule : «L’accompagnement des enseignants en contexte de résolution de situations-problèmes mobilisant plusieurs savoirs mathématiques». La résolution de situation-problème est l’une des compétences du programme de formation de la discipline des mathématiques au niveau secondaire (MEQ, 2006; MELS, 2007). Résoudre une situation-problème demande aux élèves de devoir surmonter un obstacle et de concevoir une démarche adéquate à la situation. L’accent ne se situe plus uniquement sur les connaissances elles-mêmes, mais est maintenant mis sur les processus mathématiques mobilisés pour arriver à une solution (Lajoie & Bednarz, 2014). De plus, l’enseignement des mathématiques se fait de façon segmentée, c’est-à-dire qu’il n’y a pas vraiment de liens entre les contenus notionnels abordés à travers les différents chapitres des manuels scolaires. Chaque chapitre est enseigné comme une entité individuelle. Lorsqu’il est question de résoudre un problème complexe qui fait appel à plus d’un savoir mathématique, l’élève se retrouve donc dans une situation avec laquelle il n’est pas habituellement confronté. La problématique de recherche prend donc place en salle de classe lorsqu’un enseignant doit guider ses élèves à travers le processus de résolution d’un problème qui demande un haut niveau d’implication de la part de l’élève. L’enseignant doit doser ses interventions afin de permettre à l’élève de résoudre le problème sans pour autant lui donner la réponse de façon évidente. C’est ce subtile dosage qui mérite d’être observé afin de pouvoir dégager quelles sont les pratiques mise de l’avant par les enseignants qui ont un effet bénéfique sur le raisonnement des élèves dans un contexte de résolution de problème mobilisant plusieurs savoirs mathématiques.