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L’étudiant(e) du mois par l’AGÉÉMUS – Février 2017

« L’étudiant(e) du mois » par l’Association générale des étudiantes et étudiants en médecine de l’Université de Sherbrooke (AGÉÉMUS) à Saguenay

Pour sa toute première édition , l’AGÉÉMUS Saguenay est fier de vous présenter l’étudiante du mois Alexandra Harvey, gagnante du mois de février 2017 pour son défi Plasma Vie! 

 

 

 

De la promo 2019, avec le soutien de physiothérapie, Alexandra a mis en œuvre un défi au profit de Plasmavie Saguenay. Grâce à sa ténacité, Plasmavie a bénéficié de 87 donneurs, dont 28 étudiants en médecine. L’organisation a pu récolter un total de 52 dons de sang et 35 dons de plasma.

Au nom de tous les étudiants, l’AGÉÉMUS Saguenay a tenu à remercier Alexandra pour son implication dans la communauté, «Tu nous rends fiers et nous sommes chanceux d’avoir quelqu’un d’aussi exceptionnelle parmi nous, Merci! »

Anesthésiologie : des légendes urbaines démystifiées

Dominique Savard, Le Courrier du Saguenay

Publié le 20 mars 2017 

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L’anesthésiologie est la branche de la médecine qui se consacre aux soins globaux du patient qui subit une chirurgie et au soulagement de la douleur.

©Photo: DepositPhotos-chanawit

SANTÉ. Perte de mémoire, risque de paralysie, dépendance aux médicaments sont quelques-unes des légendes urbaines qui sont propagées dans la population quand vient le temps de subir une anesthésie ou une épidurale.

 L’anesthésiologie est une spécialité médicale au même titre qu’un cardiologue, un neurologue. — Dre Audrey Laprise-Demers

L’anesthésiologiste à l’Hôpital de Chicoutimi, Dre Audrey Laprise-Demers soutient qu’il s’agit de fausses croyances et invite la population à s’inscrire au Programme de formation populaire en santé « L’anesthésiologie au-delà du sommeil » qui se tiendra du 4 avril au 23 mai  2017 avec 9 rencontres, neuf conférences et sept conférenciers.

« Les pertes de mémoire ne sont basées sur à peu près rien chez une personne normale. Le fait qu’on a beaucoup de chances de paralyser après une épidurale pour un accouchement, par exemple, sont aussi des choses véhiculées dans la population, tout comme le fait qu’après une opération, on peut devenir dépendant à la médication anti douleur très facilement.

« Dans la majorité des conférences, on va aborder les effets secondaires des suites d’une anesthésie générale et d’être gelé par une épidurale. Les gens ont beaucoup de craintes et on va démystifier ces croyances », affirme la Dre Laprise-Demers.

Méconnue

L’anesthésiologiste ajoute que sa spécialité médicale est méconnue. Il est l’expert de l’évaluation et de la prise en charge autour d’une opération.

« Nous sommes très peu connus de la population, car généralement, quand on côtoie les gens, ils sont endormis pour leur intervention. On fait notre travail dans l’ombre. On est aussi des experts en réanimation cardio-respiratoire et en gestion de douleur après une chirurgie. Ce sont tous ces aspects que l’on va démontrer lors des conférences. »

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Dre Audrey Laprise-Demers.  ©Photo: Gracieuseté

Changements

La responsable de ce programme de conférences sur le thème de l’anesthésiologie avoue que la profession a beaucoup changé au fil des ans.

« Depuis les années 60, la médication est complètement différente. Aujourd’hui et depuis quelques années, on ajuste les doses en jouant avec plusieurs médications pour diminuer de beaucoup les effets secondaires et améliorer les effets au patient. Ça a beaucoup évolué et c’est complètement différent par rapport à ce que les gens recevaient, il y a même 10 ans. »

Pratiquant à l’Hôpital de Chicoutimi depuis 5 ans, la Dre Audrey Laprise-Demers fait partie d’une équipe de 15 anesthésiologistes qui couvrent onze salles d’opération par jour et plus de 1000 accouchements par année. Leur travail les oblige également à demeurer à moins de 10 minutes de leur lieu de pratique pour être en mesure d’être sur place même, plusieurs fois dans une même journée.

« Tout le monde un jour ou l’autre dans sa vie va être en contact avec un anesthésiologiste, que ce soit pour une opération, un accouchement, suite à un accident, par exemple. Considérant qu’on connaît peu de choses sur nous, les conférences sont une bonne occasion d’en apprendre un peu plus. De notre côté, on est fier de notre apport au système de santé et nous sommes contents de le partager avec la population », de conclure la nouvelle maman depuis le 17 mars.

Horaire des conférences

  • 4 avril : L’anesthésiologie: toute une histoire!
  • 11 avril : Anesthésie générale
  • 18 avril : Anesthésie locorégionale: se faire opérer sans anesthésie générale
  • 25 avril : La douleur après votre chirurgie: implication de votre anesthésiologiste
  • 2 mai : L’anesthésiologiste et la douleur chronique
  • 9 mai : L’anesthésiologiste réanimateur: un allié méconnu en situation critique
  • 16 mai : L’anesthésie aux extrêmes de la vie
    • Pathologies en lien avec votre prise en charge anesthésique
  • 23 mai : L’anesthésiologie et la future maman

Les étudiants se mobilisent pour Plasmavie Saguenay

Bureau des affaires publiques
Publié le 21 février 2017

Rien de tel qu’un défi de la sorte pour mobiliser des gens qui ont choisi de faire carrière en santé. En effet, 87 personnes ont répondu à l’appel, dont 28 étudiants de médecine. Plasmavie Saguenay a ainsi pu recevoir 52 dons de sang et 35 dons de plasma. Bien évidemment, les vrais gagnants de ce défi sont ceux dont l’état de santé nécessite des produits sanguins.

Félicitations aux organisateurs du défi, et merci à tous les participants!

Pour en savoir plus sur le don de plasma et de sang, visitez le site Web de Plasmavie ou celui d’Héma-Québec. Pour relever votre propre défi ou pour lancer un défi à une autre direction ou un autre département, communiquez avec Plasmavie Saguenay.