COLLATION DES GRADES

La plus belle des tâches 

Elle est technicienne en information aux Services 

aux étudiants et elle se consacre depuis dix ans à la 

promotion des programmes et au recrutement. Marie-

France Audet n’a raté que quelques présentations de la 

Collation des grades, maternité oblige. « Sinon, je suis 

une assidue de la Collation », rappelle-t-elle. Son travail 

consiste d’abord à assister les dignitaires à se préparer 

avant l’événement puis à accueillir les diplômés en 

coulisses, ce qu’elle fait avec le sourire resplendissant 

qu’elle arbore naturellement. « Nous tentons de les 

préparer pour qu’ils soient à leur meilleur durant la 

cérémonie puis, lorsque l’action débute, je fais entrer les 

diplômés dans la salle. J’accueille donc chaque cohorte 

de diplômés et je leur donne le feu vert pour leur entrée 

en scène. Je trouve que j’ai un super beau rôle puisque 

j’ai le plaisir de rencontrer les dignitaires et d’avoir un 

contact rapproché avec tous les diplômés au moment 

où ils vivent des moments de grand bonheur. Cela 

contribue à me rapprocher des étudiants pour lesquels 

je travaille au cours de l’année et j’ai l’impression de 

boucler la boucle avec eux lors de la Collation. »

Une émotion toujours renouvelée

Claude Gilbert a une longue expérience en matière de 

Collation des grades. Depuis les débuts, c’est lui qui 

regroupe les cohortes et qui donne les instructions aux 

professeurs et aux étudiants avant leur entrée dans la 

salle. 

« Je procède d’abord à l’appel des finissants afin qu’ils 

se réunissent dans la cohorte de leur programme. Je 

leur livre ensuite les consignes sur le déroulement des 

opérations, de la façon la plus simple et la plus claire 

possible. Je gère également les “pauses pipi”, ce qui 

s’avère beaucoup moins évident qu’il ne semble », 

avoue-t-il avec humour. La gestion du temps, de façon 

générale, demeure un aspect crucial de l’organisation 

puisqu’il faut s’assurer que tout le monde soit au bon 

moment, au bon endroit. Pas trop avant et, surtout, pas 

trop tard. 

Lorsque les étudiants commencent à entrer dans la 

salle, Claude Gilbert se dirige en régie afin de donner 

à l’animateur les instructions sur le déroulement de 

la cérémonie. « Je suis la seule personne en commu-

nication directe avec l’animateur et je l’informe de la 

cohorte qui se présente, j’identifie celle qui suit et je lui 

indique les particularités de ce groupe, ou de certains 

individus, qu’il serait bon de souligner. Je m’assure 

aussi avec le personnel technique que l’on diffuse les 

bonnes images au bon moment sur les écrans. Il s’agit 

d’une tâche continue qui débute à 7 h 30 et qui se 

poursuit sans relâche jusqu’à la fin de l’après-midi. »

Claude Gilbert assume ce rôle depuis la première Col-

lation, il y a dix ans, ce qui lui procure une expertise 

unique en la matière. Pour autant, cela ne le rend pas 

insensible à la charge émotive qu’il ressent au contact 

des nouveaux diplômés en ce moment particulièrement 

intense.

« Je suis, à chaque fois, étreint d’une très vive émotion. 

Chaque fois, les larmes me viennent aux yeux. Je suis 

ému de ressentir la fébrilité, la joie et la fierté de ces 

Marie-France Audet assistant les dignitaires avant la cérémonie.

Claude Gilbert donnant les instructions sur le déroulement de la cérémonie.

Esther Laprise au micro en répétition avec quelques collaboratrices.

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