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UQAC EN REVUE /
PRINTEMPS 2013
L’INTERNATIONAL
L’INTERNATIONAL
DU LAC-SAINT-JEAN
au Pérou
Texte : Yves Ouellet
Natif du Lac-Saint-Jean, Maxime Girard a étudié en
arts et lettres au collège d’Alma avant d’entrer à l’UQAC
à l’automne 2009. Il y a fait ses premières armes en
littérature, mais c’est un cours de scénarisation qui lui
a donné la piqûre pour le cinéma. À l’époque, il ne
connaissait pas encore le baccalauréat interdiscipli-
naire en arts, et comme il était resté sur son appétit par
rapport à la pratique artistique au cégep, le programme
de l’UQAC lui convenait parfaitement et lui offrait de
plus l’opportunité de demeurer dans sa région.
— Pourquoi un stage à l’étranger?
« Pour terminer le bac en arts, il faut réaliser un stage
de six semaines en milieu professionnel (deux mois à
l’étranger). Plusieurs de mes comparses ont choisi un
stage dans la région, soit pour des raisons financières,
amoureuses ou de facilité, ou encore pour obtenir un
premier contact dans le milieu de la région. Ce n’est pas
mal en soi de décider de faire son stage dans la même
ville que l’université, cependant j’ai vu en ce voyage
une opportunité de découvrir le monde et de trouver un
stage qui me ressemblait davantage. J’ai même retardé
d’un an la venue de celui-ci pour trouver celui qui
allait m’être le plus riche en expériences personnelles.
Je vise le contact et l’expérience humaine aux dépens
de l’expérience technique et pratique. De cette manière,
je marie mes deux passions, celle du voyage et celle de
l’art. De plus, avoir une expérience à l’international est
un bijou à mettre sur un CV pour le type d’emploi que
j’aimerais faire plus tard. »
— Pourquoi le pays et l’endroit plus
précis que vous avez choisi? Êtes-vous
un habitué du voyage? Quelles sont
vos expériences précédentes?
« J’ai choisi l’Amérique du Sud, car j’avais réalisé un stage
de coopération internationale à l’été 2009 avec le Centre
de solidarité du Lac-Saint-Jean (C.S.I.) en Équateur
et j’avais développé plusieurs affinités avec la popu-
lation autochtone de la région. J’ai par la suite été
embauché à la Boîte rouge vif, un organisme créé par
Élizabeth Kaine, chercheuse à l’UQAC, qui travaille à
développer l’intégrité et l’art autochtone. J’y ai déve-
loppé un plus grand intérêt envers les modes de vie
et pratiques ancestrales qui sont à mes yeux riches et
nobles. Les partenaires Oxfam Québec et Wapikoni
mobile appuient en ce moment l’organisation péruvienne
Chirapaq dans un projet audiovisuel au Pérou, et c’est
Maxime Girard
à l’entrée d’un
temple inca à
Vilcashuaman,
au Pérou
FRANÇOIS LAURENT