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UQAC EN REVUE /
PRINTEMPS 2013
L’INTERNATIONAL
Stage en plein air à La Réunion
Texte : Yves Ouellet
Myriam Lazar est née à Saint-Pie, en Montérégie, il y
a 24 ans. Elle a déménagé en 2010 à Chicoutimi dans
l’intention d’entreprendre un baccalauréat en interven-
tion plein air. Elle a d’ailleurs choisi l’UQAC à cause de
ce programme offert en exclusivité.
« Je termine présentement ma troisième et dernière année
d’études dans le cadre de l’ancien programme plein air
et tourisme d’aventure, nouvellement rebaptisé bac-
calauréat en intervention plein air. C’est un domaine
de possibilités incroyables où l’on peut tracer sa voie
selon ses intérêts particuliers, que ce soit l’intervention
éducative et thérapeutique par la nature ou l’aventure,
la gestion de projet ou encore le tourisme d’aventure en
régions isolées. C’est un secteur d’activité où l’humain
est placé au centre des préoccupations et où l’on doit
développer des aptitudes de relations humaines et de
leadership. C’est donc pour moi l’amalgame parfait
entre l’humain et la nature. Je poursuivrai ma spé-
cialisation en enseignement, grâce à un créneau en
développement de l’intégration de plein air dans les
écoles primaires, secondaires et collégiales. »
— Pourquoi un stage à l’étranger?
« L’une des particularités du tourisme d’aventure est
d’être amené à découvrir des espaces inconnus et à
voyager. La flexibilité du programme permet d’initier
des projets. Il tient en compte les idées, les envies et les
projets des étudiants selon leurs intérêts. »
— Pourquoi avoir choisi l’île de La Réunion?
« La Réunion est une île de sports de plein air où l’on
peut pratiquer du canyoning, de la plongée, du surf, du
parapente, de l’eau vive, de l’escalade, de la randonnée
en montagne, du vélo tout terrain et j’en passe. On y
retrouve également l’une des courses les plus difficiles
au monde, la Diagonale des Fous. C’est un parcours de
162 kilomètres comprenant 9 643 mètres de dénivelé
positif. Bref, la Réunion a un potentiel incroyable pour
mon domaine d’études et je crois que la formation
aurait beaucoup à amener au tourisme d’aventure ici,
dans le but de permettre une expérience plus globale
aux touristes lors des prestations. La notion de gestion
des risques pourrait également y être développée. »
— Comment se sont déroulées l’organisation
et la préparation de cette expérience?
« L’organisation, quelque peu longue et laborieuse, s’est
quand même bien déroulée. Plusieurs organismes nous
épaulent et facilitent la paperasse administrative. Le
mot d’ordre est de s’y prendre à l’avance et tout le reste
suit. C’est avec la Mobilité internationale que j’effectue
ce voyage. Des accords interuniversitaires préétablis
facilitent l’inscription dans l’université d’accueil. Une
bourse de LOGIQ permet de payer une partie du billet
d’avion, mais le plus apprécié est qu’on nous procure
les assurances et les vaccins nécessaires. Bref, tout est
mis en place pour faciliter l’organisation, à condition
d’être assidue et déterminée. »
PHOTOS : MARIE-SOLEIL BEAUCHEMIN
Point de vue sur la ravine de la rivière des Remparts, en direction du
piton de la Fournaise (volcan actif).
Camping dans la commune de Roche Plate, dans le cirque de Mafate.
On ne peut s’y rendre qu’à pied ou par hélicoptère.