47

  

UQAC EN REVUE / 

PRINTEMPS 2013

L’INTERNATIONAL

Stage en plein air à La Réunion

Texte : Yves Ouellet

Myriam Lazar est née à Saint-Pie, en Montérégie, il y 

a 24 ans. Elle a déménagé en 2010 à Chicoutimi dans 

l’intention d’entreprendre un baccalauréat en interven-

tion plein air. Elle a d’ailleurs choisi l’UQAC à cause de 

ce programme offert en exclusivité. 

« Je termine présentement ma troisième et dernière année 

d’études dans le cadre de l’ancien programme plein air 

et tourisme d’aventure, nouvellement rebaptisé bac-

calauréat en intervention plein air. C’est un domaine 

de possibilités incroyables où l’on peut tracer sa voie 

selon ses intérêts particuliers, que ce soit l’intervention 

éducative et thérapeutique par la nature ou l’aventure, 

la gestion de projet ou encore le tourisme d’aventure en 

régions isolées. C’est un secteur d’activité où l’humain 

est placé au centre des préoccupations et où l’on doit 

développer des aptitudes de relations humaines et de 

leadership. C’est donc pour moi l’amalgame parfait 

entre l’humain et la nature. Je poursuivrai ma spé-

cialisation en enseignement, grâce à un créneau en 

développement de l’intégration de plein air dans les 

écoles primaires, secondaires et collégiales. »

— Pourquoi un stage à l’étranger?

« L’une des particularités du tourisme d’aventure est 

d’être amené à découvrir des espaces inconnus et à 

voyager. La flexibilité du programme permet d’initier 

des projets. Il tient en compte les idées, les envies et les 

projets des étudiants selon leurs intérêts. » 

— Pourquoi avoir choisi l’île de La Réunion?

« La Réunion est une île de sports de plein air où l’on 

peut pratiquer du canyoning, de la plongée, du surf, du 

parapente, de l’eau vive, de l’escalade, de la randonnée 

en montagne, du vélo tout terrain et j’en passe. On y 

retrouve également l’une des courses les plus difficiles 

au monde, la Diagonale des Fous. C’est un parcours de 

162 kilomètres comprenant 9 643 mètres de dénivelé 

positif. Bref, la Réunion a un potentiel incroyable pour 

mon domaine d’études et je crois que la formation 

aurait beaucoup à amener au tourisme d’aventure ici, 

dans le but de permettre une expérience plus globale 

aux touristes lors des prestations. La notion de gestion 

des risques pourrait également y être développée. »

— Comment se sont déroulées l’organisation 

et la préparation de cette expérience?

« L’organisation, quelque peu longue et laborieuse, s’est 

quand même bien déroulée. Plusieurs organismes nous 

épaulent et facilitent la paperasse administrative. Le 

mot d’ordre est de s’y prendre à l’avance et tout le reste 

suit. C’est avec la Mobilité internationale que j’effectue 

ce voyage. Des accords interuniversitaires préétablis 

facilitent l’inscription dans l’université d’accueil. Une 

bourse de LOGIQ permet de payer une partie du billet 

d’avion, mais le plus apprécié est qu’on nous procure 

les assurances et les vaccins nécessaires. Bref, tout est 

mis en place pour faciliter l’organisation, à condition 

d’être assidue et déterminée. »

PHOTOS : MARIE-SOLEIL BEAUCHEMIN

Point de vue sur la ravine de la rivière des Remparts, en direction du 

piton de la Fournaise (volcan actif).

Camping dans la commune de Roche Plate, dans le cirque de Mafate. 

On ne peut s’y rendre qu’à pied ou par hélicoptère.