49

  

UQAC EN REVUE / 

PRINTEMPS 2013

L’INTERNATIONAL

Avant d’accéder à la fonction de secrétaire exécutif du 

Comité de gestion de l’international de l’UQAC, Marc 

Gravel a fait ses preuves dans l’enseignement et la 

recherche, en informatique et mathématique. C’est dans 

ce cadre qu’il s’est familiarisé avec le développement 

universitaire à l’échelle internationale.

Marc Gravel a assumé pour la première fois une direc-

tion de programme en 2005, aux études supérieures en 

informatique. Il a alors créé une maîtrise de recherche, 

une maîtrise professionnelle et un doctorat, tout en se 

souciant d’y amener une clientèle étudiante. Il a abordé 

dans cette perspective le recrutement international et 

remporté un succès remarquable. Le programme est 

rapidement passé de 7 à 62 étudiants français, qui 

viennent à l’UQAC faire des études supérieures en 

informatique… Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. 

Une image institutionnelle

« Le but premier consiste à mettre l’UQAC en lien avec 

des partenaires étrangers, de négocier des accords avec 

eux et de susciter des inscriptions chez nous », explique 

Marc Gravel. Ce dernier s’est donné deux objectifs 

à l’amorce de son nouveau mandat : « Poursuivre le 

travail réalisé à ce jour et qui a donné d’excellents 

résultats, mais, d’abord et avant tout, créer une image 

institutionnelle à l’international. »

Selon Marc Gravel : « Les succès de l’UQAC à l’inter-

national font l’envie d’une bonne partie du milieu 

universitaire québécois. D’une part, nous sommes la 

première université canadienne en matière de volume 

d’étudiants en Chine, ce qui demeure malheureusement 

encore peu connu, tout comme le fait que nous ayons 

170 ententes à travers le monde pour accueillir des 

étudiants étrangers. D’autre part, en ce qui concerne 

le développement international et la délocalisation de 

programmes, on observe deux disciplines qui sont prin-

cipalement actives : l’administration et l’informatique. 

Cela fait en sorte que l’on peut parfois avoir l’impression 

que le développement international concerne surtout 

ces secteurs. Mon objectif consiste également à rendre 

visibles les opportunités à l’international à l’ensemble du 

milieu universitaire régional, qui devrait avoir comme 

préoccupation d’accueillir des étudiants de l’extérieur 

et de s’affirmer sur la scène internationale. »

Pour arriver à ses fins, Marc Gravel compte, entre autres, 

sur des agents de recrutement présents sur le terrain, à 

l’étranger. « Ces mandataires pourraient se contenter 

de nous représenter dans les salons, dans un contexte 

des plus compétitifs, mais nous préférons opter pour 

des stratégies de proximité en créant des partenariats. 

Ce modèle fonctionne très bien et nous a permis 

d’accueillir 350 nouveaux étudiants internationaux 

en 2012, et nous envisageons déjà une augmentation 

substantielle à court terme. »

L’autre responsabilité de ce que Marc Gravel appelle 

le Bureau de l’international consiste à bien accueillir 

les étudiants étrangers, à favoriser une intégration har-

monieuse et à intervenir lorsque survient un problème. 

« Nous sommes également là pour les professeurs qui 

souhaitent mettre sur pied des projets de développement 

à l’étranger », ajoute Marc Gravel. « Tout le monde peut 

faire du développement et chaque département devrait 

avoir des gens qui sont proactifs en ce sens. »

L’UQAC est présente en Chine, mais aussi au Maroc, 

en Colombie, au Sénégal, au Liban, au Vietnam et au 

Brésil. Les discussions vont bon train au Chili, en Côte-

d’Ivoire et au Gabon. Mais il faut des promoteurs pour 

susciter ces projets, et le Bureau de l’international est là 

pour les soutenir. £

Promu au poste 

de secrétaire 

exécutif du 

Comité de 

gestion de 

l’international 

il y a deux ans, 

Marc Gravel a 

le mandat de 

diriger tous 

les dossiers de 

coopération et de 

développement  

de l’UQAC à  

l’international.

Professeur au 

Département 

d’informatique et 

de mathématique 

depuis 1989, il 

a aussi œuvré 

au Département 

des sciences 

économiques et 

administratives 

à partir de 1981.

Il détient un 

doctorat en 

sciences de 

la gestion de 

l’Université 

Aix-Marseille III 

(France) et une 

maîtrise en 

administration 

des affaires 

(MBA) avec 

une spécialisa-

tion en recherche 

opérationnelle. 

Sur le plan du 

développement 

international, 

il a conclu plus 

d’une vingtaine 

d’ententes 

double-diplôme 

avec la France, 

qui attirent 

dans son 

département 

plus d’une 

cinquantaine 

d’étudiants pour 

la maîtrise en 

informatique.

LES SUCCÈS DE L’UQAC À L’INTERNATIONAL

Texte : Yves Ouellet

PING HAN 

[123RF

.COM

]

JEANNOT LÉVESQUE