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UQAC EN REVUE / 

PRINTEMPS 2013

SPORT D’EXCELLENCE DE L’UQAC

badminton

Toujours se dépasser

Émilie Lapointe a commencé le badminton dès son 

jeune âge, en 4

e

 année, et elle n’a rien perdu depuis de 

sa passion pour ce sport exigeant. Enfant, elle s’ins-

crit au minibadminton à l’école Saint-Joseph d’Alma 

et consacre ses dimanches matin au sport qu’elle 

découvre et adopte avec enthousiasme. « En entrant au 

secondaire, à la polyvalente Camil-Lavoie, j’ai joint les 

rangs de l’équipe de l’école tout en pratiquant d’autres 

sports, dont le soccer. Toutefois, au collégial, je me suis 

vraiment concentrée sur le badminton en jouant avec 

les Jeannois du collège d’Alma et en entraînant une 

équipe du secondaire », explique Émilie Lapointe.

Le goût de la compétition s’est développé au secon-

daire pour la jeune joueuse qui s’est toujours classée 

première régionale en simple et qui s’est qualifiée pour 

le championnat québécois année après année. Elle a 

d’ailleurs continué à briller de la sorte au collégial 

en compétitionnant dans la ligue de Québec. « Cela 

m’a récemment permis de participer au championnat 

provincial qui se déroulait à Saguenay et où je me 

suis rendue jusqu’au quart de finale. » Émilie Lapointe 

ajoute avec conviction : « J’aime le badminton parce 

qu’il m’oblige à toujours me dépasser puisqu’il me 

permet de me mesurer constamment à des athlètes 

meilleures que moi. Je dois toujours m’améliorer pour 

vaincre de nouvelles adversaires. J’apprécie aussi le fait 

de pouvoir choisir de participer à de nombreuses com-

pétitions, ce qui m’a amenée à me joindre cette année à 

des compétitions avec l’UQAC à Sherbrooke. En jouant 

en simple, je contrôle mieux ma progression et j’assume 

personnellement les résultats », explique-t-elle. 

Le badminton est un sport très demandant physique-

ment et Émilie Lapointe en a payé le prix avec deux 

interventions aux genoux qui l’ont forcée à s’arrêter.  

« Je suis revenue en travaillant encore plus fort et 

j’ai eu de bons résultats. » Déjà, elle connaît bien les 

équipières des Inuk puisqu’elle les voit régulièrement 

à l’œuvre dans les tournois. Elle s’est même entraînée 

avec elles durant deux étés. « Je sais que j’ai le calibre 

pour jouer avec des athlètes de ce niveau, mais je devrai 

m’entraîner plus fort que jamais pour m’améliorer. Il est 

intéressant pour moi d’avoir un nouvel entraîneur et 

une nouvelle vision de mon jeu, bien que j’aie eu un 

excellent entraîneur durant les quatre dernières années », 

conclut celle qui étudiait en sciences de la nature au 

cégep et qui poursuit à l’UQAC en enseignement des 

mathématiques au secondaire. £ 

athlétisme 

Toujours plus vite

Bastien Gadoury évolue en athlétisme et s’est spécialisé 

dans le sprint après avoir goûté au cross-country et 

avoir fait son secondaire dans le programme Sport-

études, où il pratiquait le taekwondo. Un cheminement 

inusité qui l’amène aujourd’hui à se joindre aux Inuk.

En réalité, c’est en secondaire 4 que le besoin de chan-

gement s’est manifesté et qu’il est passé à l’athlétisme 

puis au sprint en secondaire 5. 

« La saison commence avec un entraînement de cross-

country, ce qui s’avère important pour développer une 

bonne base cardio », explique l’athlète. « La saison 

intérieure débute ensuite avec l’entraînement du 100 au 

300 mètres. Au retour du printemps, l’entraînement se 

déplace à l’extérieur avec l’alternance course et muscu-

lation afin de permettre au coureur sur courte distance 

de développer son endurance et sa vitesse pour qu’il 

puisse littéralement exploser et atteindre sa vitesse 

maximale dans le meilleur temps. »

Bastien Gadoury définit la ténacité comme étant la 

grande qualité du coureur, bien que, reconnaît-il, 

il s’agisse d’une qualité indispensable pour tous les 

athlètes. « On se pousse à bout constamment et il faut 

toujours mettre le maximum d’efforts et se forger une 

force psychologique inébranlable. Heureusement, nous 

sommes très bien encadrés et nous pouvons compter 

sur des entraîneurs compétents et dévoués. Nous par-

ticipons ensuite à plusieurs compétitions provinciales 

qui nous permettent de nous qualifier au national. Pour 

ma part, il y a une seule compétition nationale où je 

pourrais me qualifier. »

Le coureur participe également à plusieurs compétitions 

populaires. Il s’est classé cette année dans le top 20 

québécois à l’intérieur et a battu toutes ses meilleures 

performances à vie. Il connaît donc une progression 

remarquable et espère se classer dans le top 5 au 400 

mètres pour pouvoir accéder au niveau national.

Bastien Gadoury a étudié en sciences de la nature au 

cégep de Chicoutimi et il s’est inscrit au certificat en 

mathématique à l’UQAC. Il court déjà avec les universi-

taires depuis deux ans et n’anticipe pas de surprise au 

moment de se joindre aux Inuk. £

Bastien Gadoury

CLAUDE DESCHÊNES

Émilie Lapointe

ALEX BOIL

Y