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UQAC EN REVUE /
PRINTEMPS 2013
ERRATUM
Une erreur s’est glissée dans le dernier numéro de l’UQAC en revue
(volume 9, numéro 2 – automne 2012).
La photo apposée à l’article Soccer – Ann-Josée Dion, en page 72,
présente plutôt Manon Bordeleau.
Toutes nos excuses à Ann-Josée Dion (photo ci-contre).
SOCCER
De l’énergie à revendre
Dès qu’on la voit et qu’on l’entend, on devine toute
l’énergie contenue dans cette véritable bombe sur deux
jambes qu’est Karolan Tremblay.
Celle qui a su conjuguer la pratique simultanée du
soccer et du volleyball au niveau compétitif collégial,
les études, le travail au Canadian Tire, la famille, les
amours et les loisirs entend réduire quelque peu ses
activités à l’université et se concentrer sur le soccer en
ce qui a trait au sport.
« J’ai commencé le soccer à l’âge de 12 ans et le vol-
leyball vers 14 ans, toujours dans des ligues scolaires »,
explique Karolan Tremblay. Originaire de Jonquière,
elle a fréquenté le cégep de Jonquière où elle étudiait en
sciences de la nature et où elle s’est jointe aux Gaillards
AA. Elle suivait alors les entraînements de volleyball
trois fois par semaine en plus de deux pratiques par
semaine au soccer et des compétitions. Son secret n’a
rien de sorcier. Elle a seulement beaucoup travaillé,
étudiant souvent la nuit, le seul moment libre dont elle
disposait. À l’UQAC, elle s’est inscrite en génie géo-
logique, une discipline qui l’a particulièrement attirée
durant le collégial.
Karolan Tremblay se retrouve en milieu connu avec les
Inuk puisqu’elle a eu Olivier Chartier comme entraîneur
et qu’elle a eu maintes fois l’occasion de jouer avec
les filles qui forment l’équipe lors de rencontres au
collégial. Elle s’est déjà bien classée avec son équipe
de volleyball en remportant le titre régional et espère
maintenant se rendre au sommet avec le soccer. Même
si elle ne pratiquera plus qu’un seul sport, elle ne
s’attend pas à ce que l’université soit plus reposante.
« Je veux consacrer tout le temps possible à mes études
tout en conservant la forme pour le soccer. Ce sport est
moins dur physiquement que le volleyball, mais il est
indispensable de toujours être au meilleur de sa forme
pour bien réussir », conclut celle qui aime bien jouer
à la défense, même si on l’envoie souvent à l’attaque.
« C’est l’entraîneur qui décide! » £
athlétisme
Courir dans la nature
Elle adore courir en forêt, dans les sentiers. Et elle le
fait bien. Si bien qu’elle se joindra bientôt à l’équipe
d’athlétisme des Inuk et représentera l’UQAC sur le
circuit des compétitions universitaires.
Originaire de Chicoutimi, Maëlle Surprenant se présente
d’abord comme une sportive. Elle a commencé à courir
dès son secondaire 3, sur les traces de son père qui est
un grand sportif, alors qu’elle participait au programme
Sport-études de la polyvalente Dominique-Racine. C’est
en pratiquant l’athlétisme à ce niveau qu’elle a découvert
le cross-country, une discipline à laquelle elle consacre
cinq entraînements par semaine. Le cross-country
est une des épreuves de l’athlétisme bien connues en
milieu scolaire qui consiste en une course en nature, sur
des sentiers balisés et sur des distances qui peuvent
varier. « Nous nous entraînons surtout au parc de la
Rivière-du-Moulin », explique l’athlète qui reconnaît
qu’il s’agit d’un sport exigeant et « très cardio ».
Les séances d’entraînement débutent par des échauf-
fements sur quelques kilomètres, puis les coureurs
multiplient les accélérations sur 400 et 800 mètres ou
sur des distances plus longues, avec des moments de
récupération active. Elle peut courir des distances de
10 à 12 kilomètres en piste lors de ses entraînements
de fin de semaine. « Je préfère de loin courir sur les
sentiers plutôt que sur une piste d’athlétisme. C’est
beaucoup moins redondant et le paysage est magni-
fique. Le défi est également très intéressant à cause
des dénivellations et des variations du terrain. Comme
j’aime particulièrement les longues distances, c’est la
discipline qui me permet de faire le plus de distance,
au niveau scolaire, et de participer à des compétitions
civiles qui font jusqu’à 15 kilomètres. »
Déjà, Maëlle Surprenant s’entraînait aux côtés des Inuk
et des séniors du club VO2 Inuk avec son équipe col-
légiale, les Couguars, qui s’est d’ailleurs classée pour
les championnats canadiens cette année. Elle s’est
inscrite en médecine et entend bien faire sa place chez
l’élite sportive universitaire bien qu’elle ne nourrisse
pas d’ambition précise. £
Karolan Tremblay
JEANNOT LÉVESQUE
JEANNOT LÉVESQUE
JEANNOT LÉVESQUE
Maëlle Surprenant
Manon Bordeleau
DOMINIQUE B. GAGNÉ