Archives pour l'étiquette COVID-19

Publications printanières

Trois textes sont récemment parus.

Décrypter les pleurs de bébé

Quel parent ne s’est pas senti désemparé devant les pleurs persistants de son précieux ? Que signifient-ils ? Me frottant à cette réalité depuis peu, ma déformation professionnelle m’a amené à m’intéresser à ce que la recherche en dit. J’ai alors découvert Priscilla Dunstan, chanteuse d’opéra australienne. Ses travaux suggèrent qu’une dizaine de sons caractérisent les pleurs de l’ensemble des bébés. Vous n’entendrez peut-être plus le vôtre comme avant…

Une autre courbe à aplatir!

Depuis mars 2019, s’il y a une expression qui s’est ancrée dans l’imaginaire collectif québécois, c’est bien celle du Dr Arruda quant à la nécessité «d’aplatir la courbe». L’expression était aussi accompagnée d’une gestuelle bien explicite que nous garderons bien en mémoire. Nous sommes d’avis que l’expérience individuelle et collective vécue lors de la pandémie peut maintenant nous guider dans l’aplatissement d’une autre courbe, celle des inégalités scolaires et sociales.

Du tutorat pour… et par les élèves

Le ministre Roberge a lancé récemment son plan de relance pour la réussite scolaire. La mesure au cœur du plan accapare plus de 50 % du budget promis. En dépit de bonnes intentions, le programme de tutorat, tel qu’il est annoncé, risque de manquer sa cible. Voici pourquoi, ainsi qu’une proposition complémentaire.

Regard sur l’éducation en sept minutes après sept mois de pandémie

NOTE: Ce texte reprend les principales idées d’une communication dans le cadre de l’activité spéciale organisée par le CTREQ le 7 octobre 2020.

J’aimerais d’abord remercier le CTREQ pour l’invitation. C’est un plaisir de participer à ce panel en compagnie des autres intervenants.

Mon propos va s’articuler en trois temps. D’abord, j’expliquerai trois points positifs résultant de la situation de pandémie. Ensuite, je vais présenter une lacune de notre système qui est mise en exergue par la crise sanitaire. Je conclurai en partageant un espoir.

Points positifs

Le premier point positif de la pandémie, c’est qu’on n’a jamais autant entendu parler de science et de recherche. Leur impact sur chacun de nous et sur le fonctionnement des sociétés est évident plus que jamais. Et ça concerne tout autant l’éducation que la santé. On comprend mieux les retombées de la recherche, mais aussi la nature de ce travail. Par exemple, on constate que même si on est dans l’urgence, une solution sérieuse à un problème complexe, ça prend du temps à trouver!

Il faut toutefois faire attention à l’association qu’on fait lorsqu’on parle d’impact concret de la science. Ça ne concerne pas que la recherche appliquée. Aujourd’hui, la solution à la pandémie dépend en grande partie de la recherche fondamentale. Malheureusement, on ne la reconnait pas toujours à sa pleine valeur.

Par exemple, saviez-vous que, sous prétexte que la H1N1 a peu touché l’Amérique du Nord, on a arrêté de financer des études en 2009 qui aujourd’hui auraient pu nous aider à comprendre plus rapidement des aspects de la COVID-19?

Même si les impacts de la recherche fondamentale sont souvent différés dans le temps, on réalise qu’elle a autant de pertinence et de nécessité que les autres formes de recherche.

Comme second point positif, je dirais que la pandémie a amené des parents à mieux comprendre toute l’exigence du travail des enseignants.

Rappelons-nous la difficile conciliation du télétravail et de la gestion des enfants à la maison lors du confinement prolongé au printemps. Il semble qu’un certain mouvement de reconnaissance implicite à l’égard des enseignants en ait découlée. Compte tenu de l’importance de la relation école-famille, cette prise de conscience me semble des plus positives.

Comme troisième point favorable découlant de la pandémie, je vais aborder la prise de conscience accrue quant à la pertinence de la mission de socialisation de l’école.

Rappelons-nous l’évolution du discours dans les médias le printemps passé. Au début, on craignait qu’il manque des apprentissages aux élèves. Ensuite, c’est l’annulation des examens qui a donné lieu à une crainte. Celle de l’incapacité de statuer sur le niveau de progression des élèves. Comme s’il n’y avait pas d’autres moyens d’y parvenir… Enfin, on a réalisé la solitude que les jeunes ont vécue. Une étude de collègues de l’UQO se penche d’ailleurs sur cette question actuellement.

Évidemment, les volets d’éducation et de qualification de la mission de l’école québécoise sont importants. La pandémie nous rappelle que la socialisation est aussi un aspect majeur dans le développement d’une personne.

Lacune

Je vais poursuivre en expliquant une lacune de notre système qui est mise en exergue par la pandémie. Une autre lacune que l’évidente et désolante accentuation des inégalités.

Je vais plutôt parler de l’organisation scolaire au secondaire. Une organisation statique, pour ne pas dire figée dans le temps. Une organisation qui offre peu de flexibilité dans la façon de dispenser l’enseignement. Par exemple en mode hybride. Pourtant, en implantant un enseignement hybride dès le début de l’année scolaire 2020-2021, on aurait pu offrir une nécessaire stabilité et prévisibilité aux élèves, tout en conservant un lien social et en diminuant les risques de propagation du virus via le milieu scolaire.

Comment se fait-il qu’on n’ait pas planifié un tel mode d’enseignement et qu’on doive maintenant y recourir comme pis-aller dans les zones rouges depuis quelques jours?

Je vais avancer deux pistes de réflexion à ce sujet. La première : la pandémie nous met devant notre difficulté collective à formaliser des innovations à l’ensemble du système. Parce que des initiatives et des modèles porteurs, il en existe au Québec. Il s’en développe depuis plus 20 ans. Malheureusement, on parvient trop peu à déployer ces initiatives de façon étendue et à les intégrer aux structures existantes pour qu’elles ne soient plus des à-côtés. Résultat : notre organisation scolaire statique les tolère, sans s’en inspirer pour se transformer plus en profondeur.

Une seconde piste d’explication réside dans le financement du numérique en éducation. La pandémie illustre que les investissements ont principalement ciblé la quincaillerie intramurale plutôt que le développement d’une capacité socionumérique collective.

Par capacité socionumérique, j’entends l’usage du numérique pour tisser et maintenir du lien social, de la collaboration, une relation pédagogique et des interactions à des fins d’apprentissage. Le numérique, c’est autre chose que des outils. C’est autre chose qu’un portail de sites Web. C’est une posture. C’est du relationnel qui peut dépasser les murs d’une classe. On y a trop peu porté attention et on en voit des limites importantes aujourd’hui par rapport à notre capacité à adapter l’organisation scolaire à la situation de crise.

Espoir

Je termine sur une note positive en y allant d’un espoir.

Dans la gestion de la pandémie, on consulte à peu près tous les spécialistes concernés. Virologues, psychologues, pédiatres… Nommez-les! On les consulte tous, sauf les enseignants. Pourtant, ce sont les personnes qui sont en première ligne dans les classes.

Ce n’est pas d’hier que les enseignants ont l’impression qu’on considère peu la réalité de leur pratique. Mais ce sentiment semble atteindre un point de rupture pendant la pandémie. C’est désolant. Mais il y a un quand même un espoir. Une nouvelle voix s’élève pour les enseignants.

Un enseignant au secondaire de la région de Québec est en train de mettre sur pied une association pour faire valoir la perspective spécifique des enseignants. Cette initiative, qui est portée par et pour les enseignants, est rafraichissante. J’espère qu’elle réussira à rassembler le plus de gens possible. Si ça vous intéresse, vous pouvez suivre les publications de Sylvain Dancause, le porteur de l’initiative.

Je m’arrête ici. Merci de votre attention. Il me fera plaisir de recevoir vos commentaires et de répondre à vos questions.

Pacte pour la réussite

Le trimestre d’automne 2020 sera en grande partie dispensé exclusivement à distance. Le défi individuel et collectif que cela représente est important. Plusieurs professeurs, chargés de cours et maitres de français en seront à leur première expérience. Sans tomber dans de grands projets d’innovation pédagogique cet été, des ajustements sont nécessaires. Et ils ne concernent pas que l’appropriation technique de quelques outils.

Nombre d’étudiants en seront aussi à leur première expérience de cours en ligne. Leur assiduité et leurs méthodes de travail seront mises à l’épreuve.

Au bilan, la qualité de l’enseignement, la réussite des étudiants et, de façon ultime, la notoriété de l’établissement sont en jeu. Des mesures méritent d’être prises à court terme pour maximiser nos chances de succès. Car la situation sera bien différente de celle de la fin du trimestre d’hiver.

Je partage ici quelques idées de mesures pour alimenter la réflexion collective vers un pacte pour la réussite des étudiants.

  • Administration

Des études sur la formation exclusivement en ligne en enseignement supérieur indiquent que le sentiment d’isolement fait partie des principales conséquences négatives susceptibles de découler d’une formation qui ne privilégie pas suffisamment d’interactions. Un tel sentiment peut culminer en l’abandon du parcours académique par l’étudiant.

On sait qu’enseigner ne se limite pas qu’à rendre accessible un contenu. Une compréhension approfondie se développe dans le cadre d’échanges et de discussions entre l’enseignant et les étudiants. Or,  ces interactions ont tendance à diminuer avec une plus forte taille des groupes. Cette diminution est susceptible d’être amplifiée par le tout-en-ligne.

Considérant que l’aspect dialogique est au coeur de l’acte d’enseigner, on pourrait limiter la taille des groupes à 35-40 étudiants au premier cycle. Cela offrirait un contexte propice aux professeurs, chargés de cours et maitres de français pour réfléchir à l’ajustement de leurs cours en considérant l’importance des interactions dans la réussite.

Dans l’éventualité où le dédoublement de cours engendré par cette mesure rendrait difficile le recrutement d’enseignants pour dispenser les cours en surplus, on pourrait considérer une majoration du budget de soutien à l’enseignement, pas tant pour embaucher des correcteurs de travaux, mais pour disposer de véritables assistants d’enseignement qui contribueraient aux échanges avec les étudiants.

  • Professeurs, chargés de cours et maitres de français

Une condition favorable étant mise en place par l’administration, dans sa réflexion estivale sur les ajustements à apporter à ses cours, le corps enseignant serait alors en mesure de mieux tenir compte de l’importance des échanges et d’un suivi régulier auprès des étudiants.

On pourrait s’engager à s’éloigner, voire à éviter, les cours entièrement préenregistrés et ceux qui consistent à livrer un contenu pendant trois heures.

  • Étudiants

Tel que mentionné précédemment, l’assiduité des étudiants sera mise à l’épreuve. Pour maximiser les chances de réussite, ils auraient intérêt non seulement à assister à l’ensemble des cours, mais à faire un effort particulier pour participer aux échanges en lien avec les contenus. En outre, une culture d’entraide entre pairs contribuerait à lutter contre un possible sentiment d’isolement.

  • Syndicats

Les syndicats pourraient se garder d’adopter une logique purement comptable (par exemple: nombre d’heures de travail en sus pour un cours en ligne) dans la négociation d’éventuelles conditions concernant les circonstances particulières du trimestre d’automne.

  • Service des technologies de l’information

Des problèmes techniques surviendront nécessairement. Il importe que ceux-ci puissent être gérés dans l’immédiateté. Les STI pourraient mettre en place des lignes de soutien juste à temps (sur Zoom, par clavardage, par téléphone, etc.) pour permettre aux corps enseignant et aux étudiants d’obtenir du soutien en temps réel, sans passer par une demande de réquisition.

  • Service aux étudiants

En collaboration avec les directions de programme, le SAÉ pourraient identifier les étudiants à risque et adopter une approche proactive et personnalisée à leur égard (aller au-devant VS attendre leur sollicitation).

  • Direction et comité de programme

On pourrait songer à mettre en place un mécanisme de suivi anonyme de l’engagement des étudiants. Par exemple, un questionnaire en ligne pourrait être acheminé quelques fois lors du trimestre pour jauger la motivation des étudiants, leur sentiment d’isolement, les difficultés éprouvées, etc. Les résultats pourraient être discutés en comité de programme.

  • Associations étudiantes

La gestion du sentiment d’isolement pouvant représenter un défi pour les étudiants, les associations pourraient offrir des occasions périodiques pour permettre aux étudiants d’échanger de façon informelle.

Ces quelques idées n’ont pas la prétention d’être une panacée ni exhaustives. Elles s’ajoutent à d’autres qui sont déjà en place et qui pourraient certainement les compléter.

 

 

Quelle voix pour les enseignants?

Depuis plusieurs semaines maintenant, nombre d’acteurs de la société civile se prononcent sur les enjeux éducatifs de la situation de pandémie. Doit-il y avoir continuité pédagogique ? Quelle forme peut-elle prendre ? Des types d’élèves doivent-ils être mis en priorité ? La ronde d’avis reprend de plus bel maintenant qu’on envisage la réouverture des écoles. Cela se comprend. Tout le monde est concerné de près ou de loin par l’éducation. L’Association des pédiatres a récemment pris position. Des ordres ou d’autres regroupements de cette nature le feront vraisemblablement aussi. Cette situation offre une occasion pertinente pour réfléchir à la voix réelle dont disposent les enseignants, principaux professionnels en première ligne du retour à l’école, pour se faire entendre.

Texte paru le 27 avril 2020 dans Le Quotidien.
Par Stéphane Allaire

L’école ouverte, vraiment?

Le ministère de l’Éducation a mis en ligne, en début de semaine, la plateforme numérique promise pour contribuer à la stimulation intellectuelle des élèves pendant la fermeture des écoles. À en juger les millions de requêtes acheminées dès la première journée, le site Web était grandement attendu. Bien qu’il recense déjà une gamme de ressources diversifiées, il importe de le considérer pour ce qu’il est, c’est-à-dire une solution de rechange transitoire, de court terme, qui nécessitera une adaptation mieux raffinée du système scolaire à une situation exceptionnelle qui pourrait perdurer.

Texte paru le 4 avril 2020 dans Le Quotidien.
Par Stéphane Allaire, Nicole Monney, Patrick Giroux, Julie Myre-Bisaillon, Sylvie Barma et Thérèse Laferrière

Plan de continuation des activités académiques

Dans le contexte de crise sanitaire de la COVID-19, où les établissements d’enseignement ne sont pas accessibles physiquement, mon université demande aux professeurs et aux chargés de cours d’élaborer un plan de continuation des activités académiques. À peu près toutes les possibilités sont envisageables. On a ainsi voulu respecter les particularités de chaque programme et cours, en plus de respecter la liberté académique du corps enseignant.

Je partage ici un plan qui répond aux impératifs de la situation exceptionnelle actuelle. Il me semble pouvoir être appliqué dans plusieurs cours.

Je mentionne néanmoins que ma proposition de devis est peu adaptée aux stages, aux cours nécessitant plusieurs laboratoires ainsi qu’aux activités d’enseignement dont la planification est grandement influencée par les exigences d’un ordre professionnel.

Je tiens pour acquis qu’à ce stade du trimestre, des évaluations des apprentissages des étudiants ont déjà été faites.

Avant  d’envisager un déroulement et de choisir des outils, formules ou méthodes, il est important d’identifier les savoirs qui auraient fait l’objet d’enseignement et d’apprentissage d’ici la fin du trimestre. Tout professeur et chargé de cours a sûrement déjà cela en main.

Il importe aussi d’identifier les caractéristiques de la situation exceptionnelle qui prévaut actuellement. Il est souhaitable d’en tenir compte dans l’élaboration du plan.

Caractéristiques de la situation

  • Impossibilité d’enseigner en présence physique. L’usage du numérique devient pratiquement incontournable.
  • La situation de crise est susceptible d’entrainer du stress, autant chez les étudiants que chez le corps enseignant, ce qui peut les rendre moins disposés à l’apprentissage et au travail. Un ajustement des attentes semble donc raisonnable et humain. Pour le corps enseignant, il est peu réaliste de se lancer dans la production de nouvelles ressources numériques d’envergure dans les circonstances.
  • Le confinement obligé pose un enjeu de gestion du temps important, compte tenu de la réalité de conciliation travail/études-famille particulièrement exigeante. Celle-ci s’applique autant aux étudiants qu’au corps enseignant. L’adoption de modalités  flexibles est à privilégier.
  • Bien que la priorité soit à la santé et à la dynamique familiale, on souhaite assurer une forme de continuation des activités académiques. La relation enseignant-étudiants y étant au coeur, il est souhaitable de préserver des moments d’interactions en temps réel  entre eux.
  • La situation pouvant varier d’un étudiant à l’autre dans un même cours, et l’enseignant n’ayant pas nécessairement le temps de s’adapter à tous, l’adoption de modalités simples, qui misent sur le choix individuel, est souhaitable.

Éléments du plan de continuation

  • Évaluer les étudiants à partir des données disponibles en date du 13 mars 2020. Cette évaluation (Succès ou Échec) fera office de résultat pour le cours.
  • Pour chaque semaine du trimestre restante, identifier les éléments essentiels qui auraient été abordés en temps normal.
  • Leur associer quelques ressources existantes (textes de référence, exercices, vidéos, etc.) et déposer le tout, idéalement au même moment, sur Moodle. Cette tâche devrait être économique en temps pour l’enseignant. La mise en ligne asynchrone des ressources permettra aux étudiants de les consulter quand ils le pourront, incluant après la fin officielle du trimestre.
  • Offrir aux étudiants quelques plages d’une heure par semaine,  jusqu’à la fin du trimestre, pour discuter en visioconférence des ressources mises à leur disposition et valider leur compréhension (sans procéder à une évaluation en bonne et due forme). Ce faisant, on préservera le rôle de médiation important de l’enseignant. Des plages de temps réduites sont plus faciles à intégrer à l’horaire de conciliation travail-famille. Elles offrent aussi de la flexibilité aux étudiants.

Ce plan n’équivaut pas à ce qui aurait été fait en temps normal avec les étudiants. Toutefois, il devrait satisfaire une grande majorité de personnes. D’abord, les étudiants qui auraient voulu que le trimestre se termine pourront choisir de mettre un terme à leurs apprentissages. Ensuite, ceux qui souhaitent les poursuivre pourront le faire avec flexibilité, tout en continuant d’avoir accès à leur enseignant. Même s’il n’y a pas d’évaluation formelle associée à l’appropriation des ressources, on préserve tout de même un contexte d’apprentissage. Enfin, pour l’enseignant, la somme de travail est modeste, ce qui ne devrait pas trop interférer avec l’enjeu de conciliation travail-famille.

MISE À JOUR 1

On pourrait accompagner chaque ressource numérique (texte, vidéo, etc.) proposée aux étudiants d’une intention de lecture ou d’écoute. Une telle intention aidera les étudiants à concentrer leur attention sur des éléments importants de la ressource. Par exemple, si on suggère de lire un texte qui présente des modèles d’intervention, on pourrait inciter les étudiants à porter une attention particulière aux différences entre les modèles.

Manquer des apprentissages?

Nous expliquions récemment dans ces pages pourquoi l’annulation des examens du ministère ne représente pas une menace pour l’apprentissage des élèves. Aujourd’hui, nous répondons à une autre question qui préoccupe les parents. Manquera-t-il des contenus à votre enfant si l’année scolaire ne peut être complétée?

Texte paru le 27 mars 2020 dans Le Quotidien.
Par Stéphane Allaire et Nicole Monney

Les fameux examens du Ministère!

Dimanche, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a annoncé que les examens du ministère étaient annulés en raison de la crise du COVID-19. Les élèves de cette année seront-ils pénalisés par cette situation ? Nous en doutons ! Pour comprendre, il est nécessaire de faire un retour sur le rôle de l’évaluation des apprentissages au quotidien, et plus particulièrement celui des examens du ministère.

Texte paru le 24 mars 2020 dans Le Quotidien.
Par Nicole Monney et Stéphane Allaire

L’éducation utile en temps de crise

Les situations de crise offrent de bons moments pour observer le meilleur et le pire du comportement humain. Par exemple, le dévouement exceptionnel du personnel de la santé et le convaincant appel à la solidarité des autorités d’une part. D’autre part, le nombrilisme d’un riche propriétaire d’une chaine de cinémas et l’insouciance de trois touristes européens qui déambulent dans les rues de Québec, en dépit de consignes précises. Nos comportements étant influencés par l’éducation qu’on reçoit, la pandémie qui sévit est une occasion pour réfléchir à celle qu’on souhaite promouvoir comme société.

Texte paru le 19 mars 2020 dans Le Quotidien.
Par Stéphane Allaire

 

COVID-19: améliorer l’école

Le gouvernement a rehaussé les mesures de prévention pour contrôler la diffusion de la COVID-19. Entre autres, on encourage les gens à travailler à la maison. Des entreprises et organismes ont déjà demandé à leurs employés de s’y conformer.

Texte paru le 14 mars dans Le Quotidien.
Par Stéphane Allaire et Patrick Giroux