Divergence d’opinion avec votre supérieur

Si vous êtes un professionnel et que vous considérez que votre supérieur prend des décisions qui nuisent à la bonne marche de l’organisation, vous pouvez être critique de ses décisions, mais la critique ne peut équivaloir à un refus d’obéir, ni mettre en cause l’autorité du supérieur. En somme, la critique est permise dans la mesure où elle est faite de bonne foi et qu’elle est jugée raisonnable dans les circonstances. En tant que professionnel, vous avez un devoir d’obéissance envers votre supérieur. Voici en quoi consiste le devoir d’obéissance :

Que vous soyez d’accord ou non avec votre supérieur, vous devez suivre les ordres qui vous sont donné s dans la réalisation de votre travail. Il y a tout de même des exceptions au devoir d’obéissance. Vous n’avez pas à répondre à :

  • des ordres dont l’exécution contrevient aux lois;
  • des ordres qui présentent un danger pour la santé et la sécurité du travailleur ou d’autres personnes;
  • des ordres déraisonnables, discriminatoires ou abusifs.

Le refus de suivre un ordre clair et non équivoque donné par un supérieur hiérarchique constitue une insubordination qui pourrait être sanctionnée par des mesures disciplinaires. La mauvaise attitude du salarié envers ses supérieurs peut dans certains cas constituer une forme d’insubordination :

  • attitude de défi;
  • paroles injurieuses;
  • refus de recevoir des ordres de la part des supérieurs.

Quoi faire si vous êtes dans une situation de divergence d’opinion ou de conflit ?

Prenez rapidement rendez-vous avec le Service des ressources humaines ou votre délégué syndical. Dans l’intervalle, n’écrivez surtout pas à votre supérieur et évitez tous propos déplacés.

Il est important de toujours clarifier avec votre supérieur vos mandats, votre marge de manoeuvre et votre échéancier, de conseiller votre supérieur et d’émettre clairement vos recommandations lorsque vous êtes appelé à le faire.

 

 

Rachat de fonds de pension

À tous les professionnels de la recherche qui étaient à l’emploi avant avril 2010 :

Il est possible de racheter des fonds de pension pour les inclure au régime de retraite de l’Université du Québec. Pour être éligible, il faut avoir été professionnel de recherche entre le 4 février 2009 et le début des prélèvements de pension par l’Université (autour d’avril 2010). Il faut cependant en assumer tous les frais. En gros, pour un employé qui a travaillé à temps plein pendant ces 14 ou 15 mois, cela peut représenter un investissement d’environ 10 000 $. Pour certaines personnes, ça peut être avantageux, mais il faut prendre en considération votre âge, votre ancienneté et l’âge à laquelle vous pensez prendre votre retraite. Il faut donc analyser votre situation pour savoir si vous pourriez en tirer quelques avantages. Prenez note que plus vous attendez avant de procéder au rachat, plus celui-ci sera dispendieux.

Si vous possédez un REER ou un REER collectif, vous pouvez l’utiliser pour procéder au rachat d’un fond de pension.

Pour faire une demande de rachat, vous devez consulter votre service des ressources humaines qui s’occupera de transmettre une demande de rachat électronique au régime via un site web sécurisé. Vous trouverez tous les détails en consultant la brochure d’information du Régime de retraite de l’Université du Québec.