Canot

Le Lac Saint-Jean, des poissons et des hommes

Mercredi, 18 mai 2016, 19 h
Pavillon des arts d’interprétation
Camp musical du Saguenay–Lac-Saint-Jean
1589, route 169, Métabetchouan-Lac-à-la-Croix

Conférencier :  Pascal Sirois, Ph. D., professeur, biologie
Titulaire de la Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées
Directeur des Programmes d’études de cycles supérieurs en ressources renouvelables, environnement et biologie
Spécialisations : écologie des poissons et gestion des ressources halieutiques
Département des sciences fondamentales

Depuis plus d’un siècle, le lac Saint-Jean est reconnu en Amérique du Nord pour la pêche à la ouananiche. Pourtant, l’écosystème a été passablement bouleversé au cours du XXe siècle avec, entre autres, la construction du barrage de l’Isle-Maligne sur la Grande Décharge, le flottage du bois, la stabilisation des berges, le développement de la villégiature et l’augmentation du nombre de pêcheurs sportifs. À plusieurs occasions, on a cru ne plus revoir la ouananiche dans le Piékouagami. Au fil des années, les nombreuses interventions visant à sauver ce poisson emblématique ont souvent connu un succès mitigé. Aujourd’hui, le lac Saint-Jean est un laboratoire de référence pour la gestion des ressources piscicoles, non seulement pour la ouananiche, mais aussi pour les vingt-sept autres espèces de poissons retrouvées dans le plan d’eau.

Conférencier :  Érik Langevin, Ph. D., chargé de cours et professeur associé, archéologie
Laboratoire d’archéologie
Spécialisations : archéologie, histoire et anthropologie
Département des sciences humaines et sociales

Depuis des milliers d’années, le bassin hydrographique de la rivière Saguenay a été fréquenté et exploité par des gens des Premières Nations  qui ne s’éloignaient rarement de ces routes de l’époque qu’étaient les ruisseaux, les lacs et les rivières. Qu’il s’agisse des animaux qui vivaient en bordure ou dans l’eau, ceux-ci constituaient pour les populations algonquiennes ou iroquoiennes la vie, qu’elle soit passée, présente ou future. Curieusement, ne se retrouvent dans les sites archéologiques du Lac-Saint-Jean et du Fjord du Saguenay que très peu de poissons, pourtant abondants lors de la Paléohistoire et de l’histoire ancienne. Comment expliquer cette situation : tabous alimentaires ou technologie inadaptée. Les textes historiques et anthropologiques nous informent-ils sur ce qui semble un non-intérêt d’une ressource qui s’avéra incontournable pour les premiers Européens qui vinrent s’installer dans ce territoire.

Animateur de la soirée

Crédit : alexandrelarouche.com
Éric Chalifour, comédien
Crédit : alexandrelarouche.com

Éric Chalifour est détenteur d’un baccalauréat interdisciplinaire en arts. Il est actif dans le milieu théâtral depuis une vingtaine d’années et on a pu le voir comme comédien dans une trentaine de productions de troupes et compagnies de la région. Il est également actif comme metteur en scène tant au théâtre qu’en art lyrique.