Deux étudiantes, mesdames Sara Lévesque du Cégep de Saint-Félicien et Mélanie Pearson du Collège d’Alma ont chacune mérité une bourse de 9 000 $ de la Fondation Gaston L. Tremblay, promoteur de Place du Royaume, pour poursuivre leurs études de baccalauréat en sciences comptables à l’UQAC. La Fondation vise ainsi, et depuis plusieurs années, à récompenser l’excellence académique et à inciter un plus grand nombre d’étudiants, parmi les meilleurs dans nos collèges régionaux, à poursuivre des études en sciences comptables à l’UQAC.
Le gestionnaire de la Fondation, M. Ronald Boivin a tenu à dire qu’il s’agissait de la cinquième année où la Fondation remettait 2 bourses de 9 000 $ (sur trois ans) à des étudiants en sciences comptables. Monsieur Boivin a également souligné que depuis le début de ce programme de bourses, toutes les boursières des dernières années (on attends toujours le premier boursier !) ont toutes réussi à conserver la moyenne nécessaire au renouvellement de leur bourse.
Allocution du Vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, M. Ghislain Bourque
À chaque année, maintenant, on dit que les bourses de la Fondation Gaston L. Tremblay existent depuis plusieurs années, et c’est vrai, de plus en plus.
Pour une cinquième année consécutive, le module des sciences comptables procède à la remise officielle des bourses à deux étudiantes dont les mérites sont unanimement reconnus. Fait exceptionnel ou signe des temps, toutes les bourses remportées dans ce volet depuis le début de la Fondation ont été remportées par des femmes. De jeunes femmes qui se signalent par leurs performances académiques et qui se démarquent par leur détermination et leur enthousiasme.
À cet effet, il est quand même intéressant – quand on y réfléchit – de comprendre la mécanique perverse que constitue une bourse d’études :
- C’est d’abord une sorte de prix, de reconnaissance pour les efforts fournis et le succès obtenu pendant les années de Collège – en l’occurrence ici pour les années de travail acharné à St-Félicien et à Alma;
- C’est ensuite un encouragement à continuer dans la même voie ; en remettant sur le métier le travail déjà amorcé. Une sorte d’invitation à ne pas s’asseoir sur ses lauriers, et plutôt à pousser plus loin les capacités et les compétences dans le secteur des sciences comptables;
- C’est enfin un mélange d’investissement et de promesse dans et envers la jeunesse. En ce sens que ce type d’événement crée un horizon d’attente socio-économique chez celles et ceux que déjà l’on reconnaît comme les plus aptes à développer notre région et à définir notre futur environnement d’affaires.
Vous pouvez – tout comme moi – constater à quel point être boursière exige un profil peu complaisant, renvoie à une nature exceptionnelle. Ce sont là des étudiantes qui veulent être reconnues pour ce qu’elles ont fait, mais – et c’est là que se lit la nuance – être reconnues aussi pour ce qu’elles feront. Ou si vous préférez : reconnues pour ce qu’elles sont et pour ce qu’elles vont devenir.
De là notre fierté. Ainsi que notre sentiment de reconnaissance envers les Collèges de St-Félicien et d’Alma pour les avoir si bien formées, ainsi qu’envers la Fondation Gaston L. Tremblay pour mettre à la disposition de l’Université des moyens permettant de détecter des leaders et de développer leur potentiel.
Sur ce, permettez que je remercie à nouveau M. Ronald Boivin, représentant de la Fondation pour cette action déterminante auprès des étudiantes et étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi. Et qu’en votre nom à tous ainsi qu’en celui de l’Université du Québec à Chicoutimi, je félicite Sara Lévesque et Mélanie Pearson pour leurs mérites passés, présents et futurs… cela tout en assurant nos deux récipiendaires du soutien indéfectible de l’Université du Québec à Chicoutimi tout au long de leur projet de formation.
Mesdames, Félicitations !