En décrivant la démarche de l’auteur, l’éditeur nous signale qu’il n’y a pas de perception esthétique pure : une image peut être à la fois création artistique, représentation obscène et revendication politique. C’est là la frontalité des œuvres, là où elles affrontent et confrontent les défenses de la société. À cet égard, la photographie a joué un rôle de premier plan dans la reconsidération de la figuration du corps. Par l’analyse des œuvres de Mapplethorpe, Serrano, Jana Sterbak, Geneviève Cadieux, entre autres, Michaël La Chance se penche sur ce corps photographique pour faire apercevoir que la désorganisation du corps lui-même provoque un déplacement des valeurs de notre société.