La semaine dernière, nous avons eu l’occasion de recevoir la visite de Martine Biron, ministre des Relations internationales, de la Francophonie et responsable de la Condition Féminine. Cette rencontre visait à discuter des différents enjeux liés au recrutement international des étudiants et étudiantes, de nos particularités et du modèle que nous avons développé, notamment en ce qui concerne les relations avec les étudiants et les partenaires. Nos échanges ont permis de mettre en lumière tout le dynamisme de notre équipe du Bureau de l’international, mais également du corps enseignant et des différents services qui enseignent, accueillent et accompagnent ces personnes de leur arrivée à Saguenay, jusqu’à l’obtention de leur diplôme ou la fin de leur parcours avec nous.

Nous avons également discuté de la portée de nos recherches et des différentes retombées des travaux de nos professeurs et professeures sur la scène internationale. La Ministre Biron est une alliée en ce qui a trait à l’importance de soutenir et de permettre le développement de la recherche en français. À cet effet, j’ai aussi pris quelques minutes pour sensibiliser la Ministre au sous-financement historique qu’accuse le réseau des Universités du Québec. En effet, c’est un rattrapage de 100 M$ que nous demandons.

Voici les messages que nous portons auprès du gouvernement :

  • L’écart entre le Québec et l’Ontario dans le nombre de personnes diplômées est significatif, atteignant maintenant 6 points de pourcentage et créant d’importantes différences de richesse.
  • Malgré des avancées importantes depuis la Révolution tranquille, les francophones accèdent toujours moins à l’université que les anglophones.
  • Francophones : 29 % des 25-34 ans ont un diplôme universitaire
  • Anglophones : 38 % des 25-34 ans ont un diplôme universitaire
  • L’Université du Québec est la mieux positionnée pour combler le déficit en ce qui a trait au nombre de personnes diplômées francophones. Présente dans près de 40 municipalités grâce à ses 10 établissements, c’est elle qui rend accessible l’enseignement universitaire en français sur tout le territoire québécois, autant à Montréal, à Québec que dans les régions.
  • Le sous-financement structurel de l’UQ affecte toutefois sa capacité à agir pour combler le déficit de personnes diplômées et à permettre aux francophones du Québec d’accéder à l’enseignement supérieur, moteur fondamental d’ascension sociale.
  • Pour répondre aux besoins du Québec et continuer d’être le principal vecteur du savoir francophone en Amérique, l’UQ a besoin d’un investissement de 100 M$.
  • Investir dans l’UQ, c’est investir dans tout le Québec. Investir dans l’UQ c’est privilégier une offre de formation en français sur l’ensemble du territoire afin d’en faire profiter tous les Québécois et toutes les Québécoises.
  • Investir dans l’UQ, c’est aussi un choix économique bénéfique puisque chaque dollar investi dans l’UQ génère 4,30 $ dans l’économie québécoise.
  • Investir 100 M$ pourrait donc générer 430 M$, créant un levier majeur de développement économique et social.
  • L’UQ a des retombées économiques directes de 3,4 G$ et est un acteur central de la vitalité de toutes les régions, en tant que lieu de formation de main-d’œuvre ainsi qu’employeur de plus de 15 000 membres professionnels.

Je vous invite à porter ces messages également dans vos diverses rencontres. Plus  le nombre d’ambassadeurs sera grand, plus notre message percolera.

Pour finir, je vous invite à participer à la rencontre avec la communauté qui se tiendra jeudi le 14 septembre à 11 h au P0-5000 ou en ligne. Ce sera l’occasion d’échanger sur différents sujets !