Description
Résumé :
La place que prend la viticulture dans le paysage et l’économie du Québec est récente. Avant les années 1960, il n’y avait que des bribes éparses. Mais depuis 2000, la vigne s’est installée avec plus de vigueur. Le raisin québécois a commencé à garnir les tables et le vin à remplir les verres. Dans la présente étude, les géographes analysent la répartition spatiale des exploitations agricoles et leurs superficies sur les 60 dernières années. Ils mettent en parallèle deux notions cruciales : changement et spatialité. Ils effectuent notamment une analyse centrographique éclairante montrant la progression et l’empreinte spatiale de la vigne jusqu’en 2021 où l’on ne comptait pas moins de 300 exploitations et près de 1 000 hectares en culture. Les auteurs s’appuient sur les données du Recensement de l’agriculture du Canada pour effectuer une analyse à deux échelles : les divisions de recensement (en gros les MRC) et les subdivisions de recensement (en gros les municipalités et les villes). Il s’ensuit particulièrement cinq évidences : une augmentation du nombre d’exploitations et des superficies, une concentration et une consolidation dans les espaces en production, une diffusion spatiale élargie, un impact social diversifié et surtout, de bons contrastes spatiaux. L’étude s’adresse aux personnes qui s’intéressent à la vigne, au raisin, à sa production, à sa consommation ainsi qu’à sa transformation en vin, en alcool, en jus, en gelée, etc. Ces personnes peuvent être de simples individus, des dilettantes, des producteurs agricoles et de futurs viticulteurs, des industriels, des agents de développement territorial ainsi que tous les amateurs de bonnes choses.
Auteur(s) :
Majella-J. Gauthier et Réal Beauregard
Année de publication:
2024
Nombre de pages:
69 pages