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L’UQAC défendra son honneur aux Jeux de Génie

PARTICIPATION - Philippe Thériault et Samuel Lemieux feront partie de la délégation qui prendra part aux Jeux de Génie du Québec 2005, en janvier prochain. (Photo Rocket Lavoie)
L’honneur des étudiants de génie de l’Université du Québec à Chicoutimi tentera d’être défendu, du 3 au 7 janvier prochain, dans le cadre de la 15e édition des Jeux de Génie du Québec, qui se tiendra à l’École Polytechnique de Montréal.

Cet événement provincial, qui regroupe l’ensemble des facultés de génie des institutions universitaires québécoises regroupe des compétitions académiques, culturelles et sportives demandant une ingéniosité certaine. En effet, en plus des épreuves portant sur des notions de génie, des compétitions sportives comportant des incongruités et des épreuves culturelles compléteront les quatre jours que dureront les épreuves. Une délégation d’environ 40 étudiants de génie, représentant près du quart de la population étudiante de cette faculté à l’UQAC, s’attellera donc à la tâche de réussir les épreuves, au meilleur de leur connaissance. Mais au-delà des épreuves en tant que tel, les Jeux de Génie du Québec se veulent aussi un bon moyen de fraterniser et de rencontrer les futurs ingénieurs de partout au Québec. «Cela nous permet d’établir des contacts qui pourront être utiles dans nos vies futures. On discute de ce qui se fait ailleurs», de dire le coordonnateur de cet événement, Raphaël Fortin. La création de liens se fait aussi sentir au sein même de la délégation de l’UQAC. «On doit se mélanger et former un esprit d’équipe qui dure par la suite», note Raphaël Fortin. Les performances offertes par les étudiants de génie permettent d’offrir une visibilité à l’institution régionale. «Quand on performe (bis) bien, ça montre que l’enseignement que l’on nous donne ici est bonne», lance le chef de la délégation de génie Samuel Lemieux. Ce dernier est appuyé par son comparse Philippe Thériault. «Ça nous donne une excellent visibilité. Ça permet aux autres de voir que l’on existe et que même si on a peu de moyens, comparativement aux autres institutions, on peut bien réussir», estime le responsable de la pièce de résistance des Jeux de Génie. En effet, l’activité, bien que très diversifiée, comporte une compétition bien précise pour laquelle les étudiants se préparent depuis quelques temps déjà. «Il faut concevoir un robot qui devra retrouver son chemin dans un labyrinthe et ce, sans aucune aide humaine», explique Philippe Thériault. Ainsi, les futurs ingénieurs doivent réaliser une machine entièrement autonome et capable de circuler et de ressortir du labyrinthe. La difficulté se trouve dans le fait que les participants n’ont pas de données précises concernant la forme du labyrinthe. «Il faut utiliser notre génie!», estime Samuel Lemieux. Pour Raphaël Fortin, une telle expérience est d’autant plus intéressante qu’elle permet de mettre en pratique les aspects théoriques du génie enseignés à l’université. «On apprend beaucoup dans ce genre d’expérience», croit-il.

Prévision

S’étant très bien qualifié par les années passées, la délégation de l’Université du Québec à Chicoutimi espère se retrouver dans les cinq premières places pour le cumulatif des activités et obtenir une bonne place quand aux épreuves académiques de génie informatique, mécanique et électrique. Bien évidemment, les responsables sont bien conscients qu’il est difficile de bien réussir et d’obtenir de bons résultats dans des domaines du génie qui ne sont pas enseignés dans la région. C’est ainsi que les performances sont moindre en génie civil ou génie métallurgique.