CHICOUTIMI (CJG) – Alors que les structures sociales actuelles sont chambardées, les enjeux du développement social doivent être repensés et c’est sur cette thématique que ce penchera le colloque «Le développement des communautés et l’économie sociale à l’heure de la reconfiguration de l’État : enjeux et perspectives pour le développement social», qui se tiendra à l’Université du Québec à Chicoutimi les 28 et 29 octobre.
Ce colloque, qui se veut un lieu d’échange et de discussions entre les divers intervenants du milieu communautaire et de la communauté scientifique universitaire, prendra la forme d’ateliers et de conférences plénières. Les deux organisateurs de l’événement, les professeurs Pierre-André Tremblay et Marielle Tremblay, estiment en effet que l’activité se doit de rassembler tous les intervenants qui touchent de près comme de plus loin au développement et à l’économie sociale. «C’est important d’avoir des intervenants de divers et de vastes milieux, car c’est la définition même du développement social : faire travailler ensemble les différents secteurs afin de développer des stratégies transversales et faire passer les idées qui contribuent à l’organisation du développement social», explique Pierre-André Tremblay.
Déroulement
La centaine de participants attendus pour le colloque «Le développement des communautés et l’économie sociale à l’heure de la reconfiguration de l’État : enjeux et perspectives pour le développement social» pourront, dès jeudi après-midi, assister à des ateliers portant sur différentes thématiques et offerts par une vingtaine d’intervenants du milieu communautaire ou chercheurs provenant de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université du Québec en Outaouais, de l’UQAC et de l’Université du Québec à Rimouski. Trois conférences suivies d’échanges seront aussi offertes dont une de Claude Jaquier, de l’Université de Grenoble. «Les ateliers sont là pour permettre des dialogues, pour que le colloque ne soit pas strictement académique», souligne Pierre-André Tremblay, appuyé par sa collègue. «Les ateliers sont conçus pour lancer le débat. Même les conférences servent à lancer des pistes de réflexion. La dynamique du colloque sera donc plus éclatée en raison de ses intervenants», ajoute Marielle Tremblay.