Marie-Pier Tremblay, Claudia Gagnon, Claude Tremblay-Truchon et Jennifer Desgagné ont réalisé une situation d’apprentissage intitulée « La classe verte », dans le cadre du cours « didactique des sciences et technologie au primaire. » L’activité a été préparée lors de la session hiver 2009. L’an dernier, l’équipe gagnante du prix de la Relève a mis la main sur un chèque de 1 000 $. Les étudiantes de l’UQAC connaîtront très bientôt le prix qu’elles remporteront.
« Nous apprenons aux élèves la reproduction des végétaux. Ils doivent associer le bon mode de reproduction à chaque plante. Ils sont cinq par équipe et chaque jeune doit utiliser le matériel qui correspond à sa plante, expliquent les quatre futures enseignantes. Dans un cahier d’observation, les jeunes listent le matériel et font un croquis du montage. On leur donne le matériel pour toutes les plantes et chaque équipier doit trouver celui qui concorde avec son propre végétal. Ils doivent faire des observations et une réflexion. Certains ne parviendront pas à faire pousser leur plante. Ils doivent comprendre quelle en est la cause. »
Cinq techniques sont employées pour la reproduction des végétaux, soit le bouturage, le marcottage, l’utilisation de tubercules, de graines et de bulbes.
Théorique
Le projet est toujours dans sa phase théorique. Il n’a pas été présenté devant des jeunes du primaire. Marie-Pier, Jennifer, Claudia et Claude feront une première expérience à l’occasion du Congrès de l’APSQ, du 15 au 17 octobre, au Collège de Drummondville. Elles présenteront leur situation d’apprentissage devant tous les membres qui seront présents.
« C’est certain que c’est stressant, mais c’est également une occasion unique pour nous, résument-elles. Il s’agit d’une belle source de motivation. Depuis que nous avons appris cette nouvelle, nous avons énormément travaillé sur notre projet. On doit écrire un article qui paraîtra dans la revue Spectre écrite par l’APSQ. »
La situation d’apprentissage organisée par les quatre étudiantes cadre parfaitement dans le renouveau pédagogique. Elle est particulièrement adaptée pour les jeunes de 4e année.
« Cela place l’élève au centre de son apprentissage. Ce n’est pas l’enseignant qui donne toute l’information, mais ce sont plutôt les élèves qui doivent s’entraider et trouver la bonne solution. Ils construisent leur connaissance ensemble, en discutant. »
En plus des sciences et technologies, d’autres compétences sont évaluées par cette situation d’apprentissage, comme le français oral et écrit ainsi que l’histoire. De plus, l’enseignant donne un cours sur les chercheurs qui ont découvert les techniques de reproduction.
Samedi, 26 septembre 2009
Un texte de Katerine Belley-Murray