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Innu Meshkenu

Monsieur Marco Bacon, directeur du Centre des Premières Nations Nikanite et le Dr Stanley Vollant
Inspiré par son périple à Saint-Jacques-de-Compostelle, voilà que le Docteur Stanley Vollant originaire de la communauté de Pessamit (Betsiamites), chirurgien Innu et membre des Premières Nations, entreprendra un autre pèlerinage, soit le « Innu Meshkenu » (Chemin Innu).

Ce projet consiste en une marche de près de 4 000 km échelonnée sur cinq ans qui l’amènera à visiter l’ensemble des communautés des Premières Nations, du Labrador jusqu’au sud du Québec.

Il entend communiquer ses rêves, ses échecs et ses réussites pour animer l’espoir auprès de ces jeunes. « Il est temps pour les Premières Nations de passer de la victimisation à la prise en main pour mieux préparer leur avenir et ce sont dans nos jeunes que nous devons investir. Il faut leur permettre de rêver et d’apprendre à donner forme à ces rêves pour qu’ils puissent s’accomplir ». Chemin faisant, il sollicitera également les aînés pour s’enrichir de leurs connaissances sur la médecine traditionnelle.

Il prévoit parcourir plus de 700 km par année, à raison de période de marche de 3 à 6 semaines. Il prendra « le bâton du pèlerin » la première fois, le 12 octobre à 9 h 45, à Havre-Saint-Pierre. Son arrivée est prévue pour le 2 novembre entre Franquelin et Baie-Comeau, soit plus de 500 km de marche.

LES COMMUNAUTÉS VISITÉES SERONT : Natuashish (Davis Inlet), Sheshatshiu (Goose Bay), Blanc-Sablon, Pakuashipi, Unamen Shipu, Natashquan, Ekuantshit, Uashat mak Maliotenam, Pessamit, Essipit et Mashteuiatsh. S’ajouteront les communautés attikameks d’Obedjiwan, de Wemotaci et de Manawan jusque chez les Algonquins de Kitigan Zibi et enfin il terminera son périple avec les communautés mohawks d’Akwesasne et de Kahnawake.

Les partenaires associés à cette action sont l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, le Secrétariat aux affaires autochtones, le Wapikoni mobile et le Centre des Premières Nations Nikanite de l’UQAC qui, par leur mission respective, accompagnent cette démarche qui se veut non seulement scientifique, mais qui comprend des volets anthropologique, académique, pédagogique, historique, social et spirituel.