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Contrat de performance entre le ministère de l’Éducation et l’Université du Québec à Chicoutimi

QUÉBEC INVESTIT 26,9 MILLIONS DE DOLLARS DE PLUS SUR TROIS ANS

Chicoutimi, le 20 mars 2001 – Le ministre d’état à l’Éducation et à la Jeunesse, M. François Legault, le recteur de l’Université du Québec à Chicoutimi, M. Bernard Angers, et le président de l’Université du Québec, M. Pierre Lucier, ont procédé aujourd’hui à la signature du contrat de performance entre le ministère de l’Éducation et l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) en présence du ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et ministre des Ressources naturelles, M. Jacques Brassard et du député de Chicoutimi, M. Stéphane Bédard. À cette occasion, M. Legault a annoncé que le Ministère accordait 26,9 millions de dollars supplémentaires sur trois ans à l’Université du Québec à Chicoutimi.

 » Le contrat de performance, plus qu’un moyen de suivi, se veut un instrument moderne de dialogue continu et de partenariat qui engage l’Université du Québec à Chicoutimi et le Ministère dans le développement de l’enseignement supérieur « , a déclaré le ministre.

Cette entente sur le développement de l’Université du Québec à Chicoutimi comporte un ensemble de mesures qui visent l’atteinte d’objectifs en matière de réussite des étudiantes et des étudiants, d’offre de formation, de renouvellement du corps professoral, de recherche scientifique et d’affectation stratégique des ressources humaines et financières.

Le Ministère soutiendra l’Université dans la réalisation de ses engagements. Son appui se traduira par un réinvestissement de plus de 26,9 millions de dollars sur trois ans. L’investissement récurrent est de plus de 10,5 millions à compter de 2002-2003, soit une augmentation de plus de 35 p. 100.

Soutien aux étudiantes et aux étudiants

L’UQAC adoptera de nouvelles stratégies en première année, surtout au premier trimestre, en vue de favoriser la réussite des étudiantes et des étudiants. Elles comprendront, entre autres, la mise en place d’un programme de tutorat par cohorte, le recrutement, la formation et la supervision de monitrices et de moniteurs sélectionnés parmi les étudiantes et étudiants de maîtrise ou les sortantes et sortants du même domaine d’études, le dépistage des abandons potentiels et la prévention.

Afin de rencontrer son objectif d’offrir 60 p. 100 des activités par des professeurs et des professeures, l’UQAC devrait procéder à l’embauche de 9 nouveaux professeurs dans les prochaines années.

De plus, l’UQAC fera en sorte qu’aucun de ses secteurs de formation ne présente un taux de diplomation inférieur à 70 p. 100 en ce qui concerne l’effectif régulier à temps plein au baccalauréat et que le taux moyen se situe à 80 p. 100 en 2010. Actuellement de 63,4 p. 100, l’Université vise un taux de 72 p. 100 en 2003-2004 et de 76 p. 100 en 2005-2006.

Offre de formation

On constate que l’effectif étudiant de l’UQAC diminue rapidement. Précisons que, dans la région, la population âgée de 20 à 24 ans a décru de près de 16 p. 100 en l’espace de 13 ans. Pour faire face à cette situation, et pour continuer d’offrir un service diversifié à la population, l’UQAC a opté pour la flexibilité dans sa programmation. Ainsi, elle transforme ses programmes spécialisés en programmes avec majeure et mineure et instaure des blocs de cours hors programmes de même que des cours qui sont partagés par plusieurs programmes.

Une université efficiente

Pour l’UQAC, relever les nombreux défis qui se présentent à elle exigera plus d’efficience. Aussi s’est-elle donné comme règle que tous ses programmes de baccalauréat comprennent un minimum de 15 unités de cours hors du champ disciplinaire principal. De plus, elle compte porter à 27 en 2002-2003 le taux d’étudiantes et d’étudiants par cours, de 25,3 qu’il était en 1999-2000. Elle entend également réduire de 6 p. 100 sa banque de cours d’ici à 2003, soit de 78 cours sur 1297.

Concernant la recherche scientifique, l’UQAC, avec ses 89 357 $ en octrois de recherche par professeur-chercheur subventionné, atteint déjà un résultat remarquable, compte tenu de sa taille et de sa vocation. Elle vise néanmoins une augmentation de 350 000 $ par année des octrois de recherche d’ici 2003. Ceux-ci devraient alors dépasser 10 000 000 $.

Des mesures appropriées

Le contrat de performance est un moyen pour le gouvernement de s’associer aux plans de développement des universités. C’est également un outil qui permet un suivi rigoureux des engagements convenus.

 » Par ce contrat de performance, l’Université du Québec à Chicoutimi participe au mouvement de mobilisation et de responsabilisation des universités québécoises en se fixant des objectifs de réussite ambitieux et en déterminant des moyens efficaces pour les atteindre « , a indiqué M. Legault.

Le contrat de performance conclu avec l’Université du Québec à Chicoutimi découle des orientations de la Politique québécoise à l’égard des universités rendue publique en février 2000 et de la Politique québécoise de financement des universités présentée le 1er décembre dernier.

Le ministre a rappelé l’annonce d’un réinvestissement de 1 milliard de dollars en éducation faite par le gouvernement dans la foulée des consensus du Sommet du Québec et de la jeunesse, dont 600 millions pour les universités. À compter de 2002-2003, c’est un montant récurrent additionnel de 300 millions de dollars qui sera partagé entre les universités.

 » La mise en œuvre de la Politique québécoise de financement des universités, la formule d’allocation des ressources financières que cette politique établit et la conclusion du contrat de performance constituent des changements profonds et porteurs dans les relations qu’entretiennent le ministère de l’Éducation et les universités « , a conclu le ministre.

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Source :
Direction des communications

Pour renseignements :
Renée-Claude Boivin
Attachée de presse du ministre d’état à l’Éducation et à la Jeunesse
Téléphone : 418 644-0664