CHICOUTIMI (CJG) – Si l’utilisation d’Internet et des technologies de l’informatique a pris une ampleur considérable au cours des dernières années, il est d’autant plus important pour une institution comme l’Université du Québec à Chicoutimi de se pourvoir d’équipements spécialisés.
Le directeur du service de l’informatique, Jean-Denis Laprise, est clair: «Si on veut garder nos chercheurs et nos étudiants, on se doit d’être performant». En effet, les chercheurs de l’UQAC ont des besoins précis et spécifiques. «Il faut protéger et garantir l’intégrité des chercheurs en assurant la sécurité et la confidentialité de leurs nombreuses données», lance Jean-Denis Laprise.
Et comme les chercheurs ont besoin d’une tablette informatique afin de mener à bien leurs projets et découvertes, on a décidé de miser sur cet aspect afin d’améliorer le service informatique. «On s’est centré sur la recherche, car on ne s’était jamais concentré sur eux et il y avait un réel besoin auquel on devait répondre», souligne Jean-Denis Laprise. Pour se faire, les responsables de ce secteur ont eu une aide considérable du Fonds canadien pour l’innovation (FCI). «Le FCI aide les institutions à développer des infrastructures qui permettent le recrutement et la rétention de professeurs dans les universités», note le directeur du service informatique, en ajoutant que bien que le projet d’amélioration des infrastructures informatiques ne relève pas de la recherche en tant que telle, il y est étroitement lié. «Pour recruter de bons professeurs et de bons étudiants, il faut leur offrir les mêmes ressources qu’ailleurs. C’est pourquoi ça nous prend un bon réseau de télécommunications», mentionne Jean-Denis Laprise.
Le projet, financé à même le Fond canadien pour l’innovation, le gouvernement provincial et l’UQAC et ses partenaires, représente près de 3 millions $. En plus de l’achat d’équipement et de la formation du personnel, les investissements auront permis, lorsque le projet se conclura, en janvier 2006 très probablement, de répondre au besoin de mobilité des chercheurs, de leur offrir un réseau sécuritaire et de mettre en place une infrastructure robuste, stable et efficace.
La fibre optique reliera l’ensemble des bâtiments de l’université à la centrale. Même la station Simoncouche, située à l’entrée de la Réserve faunique des Laurentides sera agrémentée de la toute dernière technologie optique dans son nouveau pavillon et sa nouvelle salle de recherche.
Modernisation
La demande est tellement grande de la part des usagers des systèmes informatiques universitaires que la modernisation n’était même plus un choix, elle était essentielle. Mais cette modernisation ne pouvait se faire en paralysant les systèmes. Même un arrêt de quelques heures était impensable pour les responsables. C’est pourquoi le développement de l’infrastructure de télécommunications a été mis en place il y a deux ans. Trois ans auront donc permis de mettre en place une fondation efficace et performante à partir de laquelle il sera toujours possible d’évoluer et de faire des améliorations.
Si la demande octroyée par le Fonds canadien de l’innovation a vu certains de ses aspects se modifier au cours des deux dernières années, ce n’est certainement pas pour déplaire aux responsables. «Les équipements ont changé et évolué et les coûts ont diminué donc le projet s’est modifié en ce sens», souligne le technicien en télécommunication informatique Jean-Marc Gauthier.