Dans la foulée des contrats de performance exigés par le gouvernement, l’Université du Québec à Chicoutimi a mis sur pied, en 2001, l’Opération réussite, afin de pallier l’échec scolaire étudiant. «Le but était de réaliser des activités pour optimiser la réussite», explique la professeur au Département des sciences de l’éducation et de psychologie et la responsable de l’opération réussite, Carole Dion. Après observation, elle a pu se rendre compte que l’élément charnière se trouvait dans la réussite de la première année. C’est souvent après un an que les étudiants abandonnent ou se réorientent. Le soutien se doit donc d’être particulièrement présent pour les nouveaux étudiants. Si c’est elle qui a eu le mandat de mettre en place cette opération, Carole Dion tenait toutefois à un aspect bien précis. «L’idée qui était importante était que tout le monde participe à cette opération». Ainsi, les directeurs de module, les professeurs, les chargés de cours, les professionnels, les étudiants et les directeurs de services et gestionnaires contribuent tous au bon fonctionnement de l’Opération réussite. Treize personnes s’assurent de la bonne tenue de l’opération, en plus de tous les responsables des projets pour chacun des modules d’enseignement. «C’est l’ensemble de la communauté étudiante qui travaille de près avec ceux et celles qui en ont le plus besoin», note Carole Dion.
L’UQAC, en plus de fournir les effectifs nécessaires à la bonne réalisation des projets, se veut un partenaire imposant. En rendant l’Opération réussite institutionnelle, l’Université permet l’octroi, chaque année, d’un montant de 125 000$ afin de permettre la réalisation de projets d’aide, de motivation et de soutien.
«Tout le monde a répondu à l’appel», lance la responsable de l’Opération réussite. En effet, la grande majorité des modules d’enseignement présentent des projets, en plus d’un appui soutenu de l’UQAC et de ses artisans. Autre réussite pour l’opération, qui considère que «la réussite des étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi passe par l’implication de tous et le respect des différences».