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Salon des études de cycles supérieurs et de la recherche

SALON - Les différents départements des études de cycles supérieurs se sont fait connaître lors du Salon des études de cycles supérieurs et de la recherche. (Photo Jeannot Lévesque)
CHICOUTIMI (CJG) – La tenue du quatrième Salon des études de cycles supérieurs et de la recherche, qui se déroulait le 16 février à l’Université du Québec à Chicoutimi, a permis d’effectuer un maillage entre les étudiants, les professeurs et les entreprises régionales. Un brunch organisé en collaboration avec le Centre local de développement et le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) a en effet permis de faire découvrir les partenariats possibles qui permettent aux entreprises d’avoir une main d’œuvre motivée et active, et aux étudiants d’avoir une expérience plus pratique de leur domaine d’études de cycles supérieurs. «L’activité est utile pour mélanger les entreprises et les étudiants. Pour préparer le futur en permettant aux étudiants de se projeter dans l’avenir grâce à un projet dans l’entreprise », a expliqué l’administratrice de programmes des Bourses d’études supérieures à incidence industrielle au CRSNG, Lynda Laforest. Si plusieurs bourses sont offertes par le Conseil de recherche pour les étudiants de premier cycle ou de cycles supérieurs, les bourses de recherche à incidence industrielle rejoignent, à l’Université du Québec à Chicoutimi, une vingtaine d’étudiants. «Cela donne l’opportunité à des étudiants de s’approcher du milieu industriel », note Lynda Laforest. Au total, environ 375 bourses de deuxième cycle sont offertes par le CRSNG et 750 de premier cycle. Chaque étudiant, une fois admis, est donc jumelé à une entreprise, qui est admissible à ces programmes pour une durée de six ans, avec laquelle il pourra développer son propre projet d’études. Par exemple, Samuel Gosselin Brisson, un étudiant au programme de maîtrise en ingénierie est associé, depuis l’été 2004, à l’Équipe FABCONCEPT, entreprise régionale spécialisée dans la conception et la fabrication d’équipements industriels.
Le sujet de mémoire de maîtrise de Samuel, qui porte sur le contrôle de suspension active, est étroitement lié aux activités de l’entreprise, qui travaille à l’utilisation d’un système de suspension actif pour améliorer les performances. Pour l’étudiant, cette bourse de 20 000 $, en plus de lui permettre de se consacrer entièrement à ses études, lui permet d’expérimenter concrètement les mesures simulées. L’aspect théorique, offert par l’Université du Québec à Chicoutimi, est donc complété par une partie plus pratique, en entreprise. «Le très pratique me permet de mieux visualiser et comprendre la théorie scolaire », spécifie Samuel Gosselin Brisson. De plus, le travail en entreprise permet de constater ce qui ne peut l’être sur les bancs d’école, comme les relations avec les administrateurs.
Pour Marius Allaire, ingénieur de l’équipe FABCONCEPT, ce genre d’expérience est tout aussi bénéfique que pour Samuel. «Ce qu’on veut, avec ça, c’est sauver du temps et de l’argent pour arriver à mettre notre produit sur le marché le plus rapidement possible. Avec le travail de Samuel, on a plus d’inquiétudes et on peut prendre un an ou deux d’avance. De plus, Samuel découvre des choses qui nous permettent d’avancer encore plus, ce qui nous permet d’améliorer de beaucoup la qualité de notre produit», souligne-t-il.
La doyenne des études de cycles supérieurs et de la recherche estime pour sa part qu’un tel maillage et de tels projets entre entreprises et étudiants sont plus que bénéfiques. «Nous avons un exemple à quel point la synergie entre les entreprises et l’école peut venir en aide à la morosité économique en région. C’est notre possibilité de créer des liens qui favoriseront l’enseignement et la recherche, ce qui donne une valeur ajoutée à l’UQAC, aux entreprises et aux étudiants, conclut Suzie Robichaud.