Pour motiver l’élève à l’écriture, les deux étudiantes ont tenu compte de ses aspirations à devenir océanographe. En intégrant les technologies de l’information et de la communication à leur intervention, elles ont communiqué avec Monsieur Pieter Van-Beek, chercheur au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales et professeur à l’Université de Toulouse, en France, pour lui proposer de correspondre avec leur élève. Écrire est devenu peu à peu un acte signifiant et gratifiant pour le jeune élève. Ainsi, ses compétences en français se sont nettement améliorées. Les étudiantes, instigatrices du projet, en témoignent : « À partir du moment où nous lui avons présenté le projet, nous avons vu une différence dans la motivation de notre élève et dans la qualité de ses productions ».
Monsieur Van Beek pense que ce type de contacts pourrait intéresser d’autres membres de son association qui réunit des chercheurs spécialisés dans l’étude de la planète Mars, des orages, de l’astrophysique et de la paléontologie. Souhaitons que cette expérience soit le début d’une belle collaboration entre la Clinique en orthopédagogie de l’Université du Québec à Chicoutimi et une association scientifique d’envergure dont le cœur est en France.
Comme quoi l’imagination et l’ouverture à la différenciation et à l’adaptation de l’enseignement, jointes à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, peuvent être des éléments déterminants dans la réussite d’un élève. Un bel exemple!