Réaction à l’entente entre le Secrétariat à la jeunesse et la Fondation Lucie et André Chagnon pour financer les
Instances régionales de concertation sur la persévérance scolaire et la réussite éducative
Saguenay, le 27 mars 2009 — Dans la foulée de la publication du rapport du Groupe d’action sur la
persévérance et la réussite scolaires au Québec, Savoir pour pouvoir, lequel était présenté le 17 mars en
conférence de presse à Montréal, Michel Perron exprime sa grande satisfaction devant l’initiative conjointe du
gouvernement du Québec et de la Fondation Lucie et André Chagnon. Étant l’un des porte-parole de ce groupe
d’action, présidé par Jacques Ménard, M. Perron affirme que cette entente de partenariat public/privé illustre
bien l’orientation proposée par le rapport concernant le regroupement des forces vives de toute la communauté.
En tant que cofondateur du Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire (CRÉPAS) au Saguenay–Lac-
Saint-Jean, l’un des fers de lance de l’approche régionale en matière de prévention du décrochage dans la
province, Michel Perron est heureux de voir se matérialiser un plan concret de financement pour toutes les
régions du Québec. « L’une des dix actions du rapport du Groupe d’action vise précisément à renforcer la
mobilisation de chaque région afin que tous les acteurs régionaux interpellés par la problématique du
décrochage scolaire s’impliquent dans l’action » a-t-il déclaré.
Selon Michel Perron, professeur à l’Université du Québec à Chicoutimi « Le décrochage scolaire est un enjeu
qui dépasse largement les murs de l’école, puisque ses impacts se font sentir dans toutes les sphères de la
communauté. Si les commissions scolaires, les écoles et les enseignants sont interpellés par la problématique,
il en va tout autant des parents, des entreprises, du milieu sociopolitique, des intervenants communautaires et
des professionnels de la santé publique. Une telle prise en charge collective du décrochage scolaire, à l’échelle
de chaque région, se trouvera consolidée par le plan de soutien financier annoncé aujourd’hui. »
Plus qu’un état de situation sur le décrochage scolaire au Québec, le rapport du Groupe d’action sur la
persévérance scolaire est en fait un plan d’action construit de façon rigoureuse et assorti d’objectifs audacieux,
mais réalistes si chacun y contribue. En effet, les dix stratégies retenues visent à augmenter le taux de
diplomation au secondaire de 10 points de pourcentage d’ici dix ans. « Évidemment, l’atteinte de ces objectifs
ne peut se concrétiser sans des moyens financiers conséquents. Le gouvernement du Québec a la
responsabilité d’investir massivement dans la prévention du décrochage scolaire tout en étant appuyé par les
différents acteurs de la société civile. La participation de la Fondation Chagnon au plan d’action constitue un
signal fort pour que d’autres partenaires de la société civile et des entreprises emboîtent le pas dans la lutte au
décrochage scolaire » a-t-il ajouté.
Le plan proposé par le Groupe d’action réitère également que le décrochage est un phénomène complexe, dont
les déterminants sont nombreux et varient d’un jeune à l’autre, selon sa région et sa communauté
d’appartenance. « Grâce à l’annonce faite aujourd’hui, les Instances régionales de concertation sur la
persévérance scolaire et la réussite éducative, dont fait partie le CRÉPAS, sont maintenant reconnues comme
étant des structures nécessaires à la réalisation du Chantier national. Leur expertise pourra être mise à
contribution pendant plusieurs années », conclut Michel Perron.
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Renseignements :
Michel Perron, professeur
Département des sciences humaines
Université du Québec à Chicoutimi
Téléphone : 418 545-5011, poste 5649
Courriel : michel2_perron@uqac.ca
Source :
Jean Wauthier, directeur
Bureau des affaires publiques
Université du Québec à Chicoutimi
Téléphone : 418 545-5011, poste 5006
Courriel : jean.wauthier@uqac.ca