Chronique

Michel Belley insiste sur l’importance de la recherche

Plus de 380 projets chaque année

CHICOUTIMI – « Pour avoir une université de calibre, il faut faire des activités de recherche de très haut niveau. Tout le monde doit être à la fine pointe du savoir. C’est ce que l’UQAC réalise chaque année », affirme le recteur de l’institution, Michel Belley.

Bon an mal an, 380 projets de recherche se développent à l’UQAC, et plus de 15 millions de dollars y sont investis annuellement. En 2007-2008, si l’on inclut les investissements pour l’achat d’équipements et les immobilisations, 19 millions de dollars ont été attribués. Cette somme place l’université régionale au deuxième rang pour le volume de financement, par professeur, à travers tout le réseau de l’Université du Québec.

« L’UQAC a toujours eu une culture de service à la collectivité. Nous voulons que les recherches aient un lien avec les besoins d’ici tout en conservant un niveau d’excellence national et international », poursuit monsieur Belley.

Le recteur cite en ce sens les recherches sur la forêt boréale, sur l’aluminium, sur le givre et le verglas.

« Lors de la crise du verglas à Montréal, nous avions déjà une équipe de spécialistes ici et ils ont pu aider. Le groupe de recherche concernant la dynamique des populations, dirigé par Gérard Bouchard, est un autre exemple, qui a une grande pertinence avec le milieu. »

Monsieur Bouchard a réalisé une véritable oeuvre de moine en assemblant une banque de données généalogiques qui couvre presque toutes les familles du Québec.

« Il y a beaucoup d’applications à ce type de recherche, notamment au niveau de la génétique. C’est déjà utilisé par de nombreux chercheurs de différents domaines. Monsieur Bouchard laissera en héritage un outil de recherche incroyable. »

Tous les enseignants de l’Université du Québec à Chicoutimi doivent, selon leur tâche, faire de la recherche et du service à la collectivité.

Samedi, 12 septembre 2009
Un texte de Katerine Belley-Murray