Jean Legault et André Pichette professeurs-chercheurs au Département des sciences fondamentales à l’UQAC se joindront à Pétronela Ancuto (CHUM) et à Caroline Gilbert (Université Laval) concernant le projet de recherche Impact des inhibiteurs intracellulaires du DCIR dans la pathogenèse de l’infection au VIH-1.
Cette recherche sera sous la direction de Caroline Gilbert, professeure au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de l’Université Laval et chercheuse au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec.
Sélectionné par le comité d’évaluation scientifique du Fonds d’innovation Pfizer-FRQS composé d’experts de renommée internationale, ce projet bénéficiera d’une subvention de 597 880 $, échelonnée sur 3 ans.
RÉSUMÉ :
« Malgré les progrès de la recherche et le développement de médicaments, il n’est toujours pas possible d’éradiquer l’infection au VIH-1. La chercheuse Caroline Gilbert a participé aux études montrant que les cellules dendritiques jouent un rôle dans la pathogenèse de cette infection, tant du point de vue de la transmission du virus que de celui du développement de la réponse immunitaire. Présentes dans les muqueuses, elles sont les premières cellules capables de capturer le VIH grâce à des récepteurs dont le DCIR dendritic cell immunoreceptor. Or, aucun des médicaments disponibles n’a d’effet positif connu sur la qualité des réponses immunitaires ou sur l’interaction du virus avec les cellules dendritiques. En se basant sur ses récentes découvertes, l’équipe formée des quatre chercheurs souhaite établir une nouvelle stratégie thérapeutique anti-VIH en bloquant les récepteurs DCIR afin de limiter la transmission du virus par les cellules dendritiques. De plus, le DCIR représente une cible doublement intéressante, puisque les lymphocytes TCD4 expriment aussi ce récepteur à la suite de l’infection. Les inhibiteurs du DCIR pourraient donc agir sur deux types cellulaires qui participent activement à la transmission du virus. »
Le Dr Pichette concentrera ses efforts à la préparation de dérivés d’une section peptidique identifiée comme active à l’intérieur des cellules dendritiques. Le design de ces peptides a été effectué avec l’objectif d’obtenir des dérivés plus actifs que les peptides préalablement identifiés et surtout d’optimiser leur transport à travers la membrane des cellules dendritiques. Le Dr Legault déterminera quant à lui l’innocuité des dérivés sur des modèles cellulaires en culture (criblage négatif).