Effectuées dans le cadre des travaux de la chaire industrielle CRSNG sur la croissance de l’épinette noire et l’influence de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sur la variabilité des paysages en zone boréale, dirigée par le professeur Hubert Morin, ces recherches ont démontré que les écailles de papillons fossiles – les lépidoptères – s’avèrent efficaces pour interpréter les perturbations écologiques. Abondantes dans la forêt boréale pendant les périodes épidémiques, ces écailles présentent également une structure chitineuse qui leur permet de bien se préserver pendant des milliers d’années et, ainsi, d’être relativement faciles à identifier après avoir été récupérés dans les sédiments lacustres. Par conséquent, l’équipe de chercheurs a pu identifier les besoins et démontrer le potentiel et les applications de ce paléoindicateur dans le domaine de l’écologie forestière, de l’étude des changements climatiques et de la conservation de la biodiversité.
Pour plus de détails, consultez en ligne l’article publié dans Frontiers in Ecology and Evolution.
Montoro Girona, M., L. Navarro, and H. Morin. 2018. « A Secret Hidden in the Sediments: Lepidoptera Scales. » Frontiers in Ecology and Evolution 6.
www.frontiersin.org/articles/10.3389/fevo.2018.00002/full
Photo : Abondance de cadavres de papillons dans le lac dans des périodes épidémiques
© Emy Tremblay (édité par Lionel Navarro et Miguel Montoro)