Myriam Ertz et Sébastien Leblanc-Proulx, respectivement professeure de marketing au Département des sciences économiques et administratives et étudiant à maîtrise en gestion des organisations de l’UQAC, ont récemment publié un article dans le très prestigieux Journal of Cleaner Production (du groupe Elsevier).
Intitulé Sustainability in the collaborative economy: A bibliometric analysis reveals emerging interest, l’article présente une étude bibliométrique inédite sur l’économie collaborative – également appelée « économie du partage ». Il propose une rétrospective de l’ensemble des études ayant été réalisées sur ce domaine économique en plein essor, qui regroupe des modèles d’affaires divers tels que l’autopartage, le covoiturage et le financement participatif. L’étude bibliométrique a été accompagnée d’une analyse de réseau et a permis de mettre en lumière une tendance récente dans le domaine, à savoir l’examen des thématiques de durabilité : en effet, bien que cette tendance n’en soit qu’à ses débuts, les études dans le domaine de l’économie collaborative sont de plus en plus axées sur l’examen de la compatibilité des configurations d’échange collaboratives avec la notion de durabilité économique, sociale et environnementale. L’approche méthodologique originale de l’étude fera par ailleurs l’objet d’un cas pédagogique dans la prestigieuse série SAGE Research Methods Cases (SAGE Publications).
Ertz, M., et Leblanc-Proulx, S. (2018). Sustainability in the collaborative economy: A bibliometric analysis reveals emerging interest. Journal of Cleaner Production, Vol. 196, pp. 1073-1085.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959652618317451?via%3Dihub
Subvention du CRSH pour Myriam Ertz
Ajoutons que la professeure Ertz a récemment obtenu une subvention Développement Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada pour le projet « Étude des antécédents et des effets de renversement aux comportements d’échanges collaboratifs ». Ce soutien de 74 513 $ – qui s’échelonnera sur 3 ans – lui permettra de réaliser ce projet, qui s’inscrit d’ailleurs dans les axes scientifiques du Labo NFC dont elle est responsable.