Professeure au Département des sciences humaines et sociales de l’UQAC, Geneviève Nootens participait récemment au colloque Majority Nationalism in Plurinational States: Responding to Challenges from Above and Below. Celle qui se spécialise en sciences politiques y a d’ailleurs fait une présentation intitulée Majority nationalism, modern states, and transformations in public authority. L’événement, qui s’est tenu les 25 et 26 février dernier en sol écossais, a ainsi été l’occasion pour les conférenciers et les participants de faire un état de la situation du nationalisme majoritaire dans les états plurinationaux et de discuter des enjeux liés à cette réalité.
Quelques mots sur le colloque
Alors que les dirigeants et les mouvements populistes font la une des journaux du monde entier, un nationalisme majoritaire souvent plus subtil reste la norme du monde moderne. Le nationalisme majoritaire s’entend au minimum comme » l’articulation d’une communauté nationale qui a habituellement son noyau au sein du groupe majoritaire et/ou dans les représentations de l’identité nationale de l’État » (Lecours et Nootens 2011). Le nationalisme majoritaire est largement institutionnalisé dans les pratiques étatiques (Brown 1999, Kymlicka 2001, Yack 2012, Dieckhoff 2016) et par un ensemble d’hypothèses tacites sur l’ordre national (Billig 1995, Fox et Miller-Idriss 2008).
Source : https://creqc.uqam.ca/evenements/majority-nationalism-in-plurinational-states-responding-to-challenges-from-above-and-below/