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La professeure Catherine Laprise obtient une subvention de près de 500 000 $ pour l’identification d’un profil génétique et microbien de risque pour la COVID-19

Catherine Laprise, professeure au Département des sciences fondamentales de l’UQAC, obtient une subvention de 486 847$ de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) pour une étude portant sur l’identification d’un profil génétique et microbien de risque pour la COVID-19.

Le projet sera mené en collaboration avec une équipe de cochercheurs : Catherine Girard, professeure au Département des sciences fondamentales de l’UQAC, Guillaume Jourdan, microbiologiste infectiologue au CIUSSS, et Luigi Bouchard, professeur titulaire au Département de biochimie et de génomique fonctionnelle à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke.

Résumé du projet
À ce jour, la pandémie de la COVID-19 a atteint 61 802 576 d’individus de par le monde et causé le décès de 1 445 666 d’entre eux (données du 1er décembre 2020). Le Canada n’est pas épargné, avec 381 557 personnes atteintes et de 12 147 décès. Un effort collectif mondial dans le but de mieux comprendre cette maladie, ses symptômes ainsi que ses facteurs de risque est actuellement en cours.

Étant donné la diversité observée au niveau des symptômes ressentis par les patients, il est essentiel de mieux comprendre les facteurs expliquant un risque accru ou moindre de contracter la COVID-19 et de développer une symptomatologie sévère. Pour atteindre cet objectif, ce projet a pour but d’étudier 1) le profil génétique (l’ensemble des mutations d’un individu) ainsi que 2) le profil microbien du nasopharynx (l’ensemble des bactéries et virus peuplant l’arrière des sinus d’un individu) de patients atteints de la COVID-19 avec une symptomatologie sévère et de témoins non atteints.

Cette approche permettra d’identifier les facteurs de risque génétiques et microbiens pouvant augmenter ou diminuer le risque de contracter la COVID-19 avec une symptomatologie sévère afin de créer un outil prédictif. Un tel outil sera un atout majeur pour une prise en charge plus rapide et ciblée des individus plus vulnérables. Il permettra donc de mieux se préparer pour une seconde vague ou une future pandémie.

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