C’est en juillet dernier qu’a été lancé officiellement le Réseau québécois de recherche en économie circulaire (RQREC), une structure inédite au Canada qui permettra au Québec de jouer un rôle de leader en économie circulaire à l’échelle du pays et de l’Amérique du Nord. Propulsé par un investissement de 5 M$ de la part des Fonds de recherche du Québec et appuyé par le Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CÉRIEC), le Réseau mobilisera plus de 110 chercheuses et chercheurs issus de 16 universités et 6 collèges de la province. Parmi ces expertes et experts se trouve la professeure Myriam Ertz, dont les travaux s’articuleront autour de la thématique du changement et de la transition, qui constitue d’ailleurs le premier axe du RQREC.
Pour codiriger avec elle cet axe de recherche, Mme Ertz peut compter sur le professeur Benoît-Emmanuel Raufflet (HEC Montréal). Leurs recherches, qui s’intéresseront aux processus et mécanismes de changement et transition vers l’économie circulaire, auront pour objectifs de bien définir ce qu’est l’économie circulaire pour ensuite pouvoir conceptualiser la transition souhaitée vers le Québec circulaire 2026-2050. La consommation et la production responsables occuperont une place de choix dans cet axe orienté vers les parties prenantes, puisque la transition vers l’économie circulaire requiert la mobilisation de l’ensemble des différents secteurs de la société (agents économiques, société civile, consommateurs, organismes gouvernementaux et paragouvernementaux). L’identification des moyens pour mobiliser l’ensemble des acteurs de la société sera ainsi déterminante. Enfin, l’axe examinera également les rôles de l’enseignement et de la recherche pour soutenir une économie circulaire.
Quelques mots sur le RQREC
Le Réseau québécois de recherche en économie circulaire aura pour mission de mettre à disposition de tous un environnement propice au développement des connaissances et à l’innovation, tant sociale que technologique. Tourné vers la recherche-action et la collaboration avec les milieux utilisateurs, ce Réseau constituera un atout dans l’écosystème québécois pour favoriser une relance économique axée sur le développement durable. En plus des travaux de la professeure Ertz autour de la thématique du changement et de la transition, l’animation de la programmation scientifique du RQREC s’articulera autour de trois autres axes de recherche : l’optimisation de la planification, la maximisation des ressources et des produits et les leviers politiques.