Pour fonctionner et se maintenir, les infrastructures de travail et de recherche de l’Université du Québec à Chicoutimi imposent inévitablement l’utilisation d’énergie sous diverses formes. Profondément engagée dans la mise en place d’un campus durable et dans l’implantation des meilleures pratiques environnementales, l’UQAC a ainsi amorcé en 2016 la compensation des gaz à effet de serre (GES) qu’émettent les bâtiments de ses campus pour en assurer la carboneutralité. Au cours des cinq dernières années, ce sont un peu plus de 7 000 tonnes de CO2 qui ont été compensées par l’université grâce à la plantation de quelque 50 000 arbres sur le territoire québécois. C’est par l’entremise de Carbone boréal, constituant à la fois programme de compensation et une infrastructure universitaire de recherche, qu’a pu être déterminé le volume de CO2 émis annuellement par les bâtiments du campus de Saguenay, la forêt Simoncouche et le pavillon Alouette de Sept-Îles. Les émissions, comptabilisées en conformité avec la norme 14064=1, seront absorbées par les arbres des dispositifs de recherche de Carbone boréal.
Dans un souci constant de limiter son empreinte écologique que l’UQAC, l’UQAC a compensé :
- 1 627,10 CO2 eq. en 2016-2017;
- 1 552,36 CO2 eq. en 2017-2018;
- 1 552,36 CO2 eq. en 2018-2019;
- 1 267,27 CO2 eq. en 2019-2020;
- 1 193,59 CO2 eq. en 2020-2021.
Le consensus scientifique mondial signale l’urgence d’agir en la matière pour limiter l’augmentation de la température globale sous le seuil de 2 degrés avant la fin du siècle. Le Canada et le Québec se sont engagés à la carboneutralité en 2050. Grâce à Carbone boréal, l’UQAC a atteint cette cible depuis 5 ans et continuera ses efforts de réduction et de compensation dans l’avenir. À l’heure où les efforts pour maîtriser les changements climatiques sont plus que jamais d’actualité, par cette initiative, l’UQAC pose un geste concret pour l’environnement et le développement durable de toute la société.
En savoir plus sur Carbone boréal
Carbone boréal permet aux organisations et individus de compenser des émissions de gaz à effet de serre provenant de leurs entreprises, organismes, activités, vie de famille, etc. Les plantations servent également de dispositifs de recherche universitaire, disponibles à la communauté scientifique. Les gouvernements, les entreprises et le public, en plus de pouvoir compenser des émissions de GES, bénéficient des travaux menés sur le réseau de plantations puisqu’ils font avancer les connaissances sur les changements climatiques. Pour en savoir plus, consultez le site Web de Carbone boréal.