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La professeure Jacinthe Dion réalisera deux projets de recherche visant la prévention de la violence sexuelle dans les milieux autochtones.

La professeure au Département des sciences de la santé Jacinthe Dion, a obtenu deux financements importants afin de réaliser deux projets de recherche visant la prévention de la violence sexuelle dans les milieux autochtones.

Financé par à la hauteur de 778 145 $, son projet de recherche augmentera les connaissances sur le programme Kaskinomatasowin qui s’adresse directement aux parents en utilisant une approche sensible aux traumatismes et à la violence et vise la prévention de la violence sexuelle et ses conséquences sur la santé. En plus de mettre en place des interventions de prévention en matière de violence sexuelle, le programme Kaskinomatasowin vise également la promotion de la santé et encourage le développement de compétences parentales optimales. Dirigée par la professeure Dion, une équipe de chercheures chevronnées mettra en place une recherche interventionnelle afin d’évaluer l’efficacité et les retombées de ce programme. À la fin du projet, elles mettront en place des activités de transfert des connaissances pour diffuser les connaissances auprès des communautés participantes, des partenaires, mais également à plus grande échelle pour que ce programme puisse ensuite être diffusé plus largement.

Ayant déjà amorcé le développement d’un projet visant la prévention de la violence sexuelle chez les enfants et adolescents des Premières Nations dans des communautés innues et en milieu urbain, l’équipe de recherche dirigée par Jacinthe Dion a obtenu une subvention du Secrétariat à la condition féminine au montant de 510 000 $ pour poursuivre plus largement la prévention de la violence sexuelle. Le projet a pour objectif de consolider l’arrimage des connaissances et des capacités des communautés dans la prévention de la violence sexuelle en plus de renforcer les liens tissés entre l’équipe du Conseil de la Nation Innu, du Centre des services scolaires des Rives-du-Saguenay, du Centre Nikanite, de la Boîte Rouge Vif et de  de l’UQAC. Ce projet s’inscrit également dans la lignée des Appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (2015), visant à « remédier aux séquelles laissées par les pensionnats et de faire avancer le processus de réconciliation » (p. 1).