Des millions de personnes au Canada sont asthmatiques et 7 % à 9 % des enfants souffrent d’allergies alimentaires ou d’eczéma. Il est reconnu que certaines maladies allergiques sont interreliées et s’inscrivent dans un continuum débutant par de l’eczéma chez les nourrissons. Ceux-ci présentent par la suite plus de risque de développer des allergies alimentaires, de l’asthme ou de la rhinite allergique. Pour la professeure Catherine Laprise, il est capital de mieux comprendre leurs bases biologiques et environnementales, dont la fréquence augmente en corrélation avec les changements climatiques, afin de mieux prédire, diagnostiquer ou traiter ces maladies. C’est tourné vers ces objectifs que se déploiera le programme de la Chaire de recherche du Canada en génomique de l’asthme et des maladies allergiques qui a été financée à la hauteur de 1 400 000$ pour les sept prochaines années. Rappelons que les chaires de recherche de niveau 1 sont attribuées à une chercheuse ou un chercheur exceptionnel et novateur de calibre mondial dont les réalisations ont eu un impact marqué dans leur domaine. Leader internationalement reconnue pour son programme de recherche novateur et de la plus haute qualité, la continuité des travaux de la professeure Laprise et de son équipe continueront de faire avancer les connaissances dans ces créneaux de recherche et de faire rayonner encore davantage notre université autant au niveau national qu’international.
Mentionnons également l’ajout d’un octroi de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) pour le financement d’une infrastructure liée à une Chaire de recherche du Canada à la hauteur de 247 055 $ pour l’acquisition d’une plateforme pour la compréhension des mécanismes moléculaires dans l’asthme et les maladies allergiques.